Avec le confinement, les routes sont quasiment désertes : pas de ralentissements, pas d'embouteillages... Les automobilistes, ceux autorisés à circuler pour aller et revenir de leur travail, ont tendance toutefois selon les constatations de la police à appuyer un peu plus sur le champignon. Et donc, à enfreindre les règles du code de la route. A condition naturellement de ne pas se faire « pincer » par les forces de l'ordre.
Des forces de l'ordre sont d'autant plus attentives que leur mission en ce moment est de veiller au respect du confinement et des mesures qui l'accompagnent.
Des forces de l'ordre sont d'autant plus attentives que leur mission en ce moment est de veiller au respect du confinement et des mesures qui l'accompagnent.
Entre 115 et 136 km/h au lieu de 90
Ce jeudi matin, ils y ont un peu dérogé en mettant en place un contrôle de vitesse sur la Sud3, à hauteur de la station Esso, dans le sens A13 vers Rouen. Deux policiers de l'unité de circulation équipés de jumelles laser et quatre motards de la formation motocycliste urbaine (FMU) se sont postés sur le bord de la voie rapide limitée à cet endroit à 90 km/h.
Entre 6h50 et 7h30, ils ont traqué les automobilistes en excès de vitesse. Bilan : 19 infractions ont été constatées pour des vitesses allant entre 115 et 136 km/h.
Entre 6h50 et 7h30, ils ont traqué les automobilistes en excès de vitesse. Bilan : 19 infractions ont été constatées pour des vitesses allant entre 115 et 136 km/h.
Des points en moins
Les conducteurs interceptés ont été verbalisés et se sont vus notifier un retrait de points. Aucun des contrevenants n'a été contrôlé au dessus de 40 km/h de la vitesse autorisée, ce qui lui aurait valu une rétention immédiate de son permis et une convocation devant le tribunal.
Par la même occasion, ce contrôle a permis de vérifier que les automobilistes étaient bien en possession de leur attestation professionnelle dérogatoire.
D'autres contrôles auront lieu, à d'autres endroits de l'agglomération rouennaise. Ce matin, le contrôle s'est déroulé à un endroit où un motard a trouvé la mort il y a quelques semaines.
« La vitesse reste la première cause des accidents mortels », rappelle un officier de l'état major de l'hôtel de police de Rouen.
Par la même occasion, ce contrôle a permis de vérifier que les automobilistes étaient bien en possession de leur attestation professionnelle dérogatoire.
D'autres contrôles auront lieu, à d'autres endroits de l'agglomération rouennaise. Ce matin, le contrôle s'est déroulé à un endroit où un motard a trouvé la mort il y a quelques semaines.