Deux cas de grippe aviaire ont été détectés en Seine-Maritime, dans un élevage du pays de Bray et une basse-cour du pays de Caux - Illustration © Pixabay
Deux cas d’influenza aviaire hautement pathogène H5N1 viennent d’être confirmés dans le département de la Seine-Maritime par le laboratoire national de référence.
Le premier cas a été détecté dans une basse-cour de Grainville-la-Teinturière dans le pays de Caux et le deuxième à La Bellière, dans le pays de Bray, dans un élevage détenant plusieurs espèces de volailles.
Il s’agit des premiers cas de grippe aviaire signalés en Seine-Maritime depuis l’apparition du virus en France en novembre 2021, indique la préfecture, ce samedi 5 février. Depuis, 347 foyers ont été confirmés en France, signe d’une circulation très active du virus.
Le premier cas a été détecté dans une basse-cour de Grainville-la-Teinturière dans le pays de Caux et le deuxième à La Bellière, dans le pays de Bray, dans un élevage détenant plusieurs espèces de volailles.
Il s’agit des premiers cas de grippe aviaire signalés en Seine-Maritime depuis l’apparition du virus en France en novembre 2021, indique la préfecture, ce samedi 5 février. Depuis, 347 foyers ont été confirmés en France, signe d’une circulation très active du virus.
« Les exploitations ont été nettoyées et désinfectées »
Des mesures ont été prises afin de prévenir tout risque de contagion du virus H5N1. Les deux foyers ont été "dépeuplés" autrement dit les volailles ont été abattues entre hier et aujourd'hui. « Les exploitations ont été nettoyées et désinfectées sans délai », précise la préfecture.
Des zones réglementées sont établies par arrêtés préfectoraux autour de ces exploitations dans un rayon de dix kilomètres (62 communes sont concernées). Des mesures renforcées de surveillance, de biosécurité et de limitation des mouvements d’oiseaux sensibles s’appliquent dans ces zones. Des contrôles ont été mis en place et les services vétérinaires poursuivent l’enquête épidémiologique pour déterminer l’origine de la contamination.
Des zones réglementées sont établies par arrêtés préfectoraux autour de ces exploitations dans un rayon de dix kilomètres (62 communes sont concernées). Des mesures renforcées de surveillance, de biosécurité et de limitation des mouvements d’oiseaux sensibles s’appliquent dans ces zones. Des contrôles ont été mis en place et les services vétérinaires poursuivent l’enquête épidémiologique pour déterminer l’origine de la contamination.
Pas de risque pour l'homme, rassure la préfecture
Tous les propriétaires de volatiles, qu’ils soient exploitants agricoles ou simples particuliers sont concernés, détaillent les autorité préfectorales dans un communiqué.
La consommation de viande, foie gras et œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente pas de risque pour l’homme, rassure la préfecture de Seine-Maritime.
« Les mesures de biosécurité doivent être strictement respectées pour éviter la contamination de leurs animaux par des oiseaux sauvages, notamment dans les basses-cours de particuliers, pour endiguer la diffusion du virus : mise à l’abri des volailles, mesures de biosécurité dans les pratiques quotidiennes, vigilance, et alerte de la direction départementale de la protection des populations (ddpp@seine-maritime.gouv.fr) en cas de mortalité et de signes cliniques anormaux ».
La consommation de viande, foie gras et œufs, et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente pas de risque pour l’homme, rassure la préfecture de Seine-Maritime.