Les véhicules sont désormais équipés de cartes magnétiques qui offrent diverses fonctions : ouverture et fermeture des portes, démarrage...
INFO-infoNormandie. Qu'avaient-ils l'intention de faire avec toutes ces cartes de démarrage ? Les enquêteurs se sont posés la question sans vraiment obtenir de réponse.
Quatre intérimaires de l'usine Renault à Sandouville risquent en tout cas d'être obligés d'aller chercher du travail ailleurs. Vendredi dernier, 1er août, les gendarmes de la brigade territoriale autonome de Saint-Romain-de-Colbosc, en Seine-Maritime, les ont interpellés et placés en garde à vue pour vol. Vol de 600 cartes magnétiques de démarrage au sein de l'usine.
Quatre intérimaires de l'usine Renault à Sandouville risquent en tout cas d'être obligés d'aller chercher du travail ailleurs. Vendredi dernier, 1er août, les gendarmes de la brigade territoriale autonome de Saint-Romain-de-Colbosc, en Seine-Maritime, les ont interpellés et placés en garde à vue pour vol. Vol de 600 cartes magnétiques de démarrage au sein de l'usine.
Inutilisables en l'état, mais...
La carte de démarrage est ce petit objet un peu plus épais qu'une carte bancaire qui remplace la traditionnelle clé de contact. La plupart des véhicules en sont désormais équipés. Chez Renault : la Clio, Mégane, Laguna, Espace, Koléos... A l'intérieur on y trouve une mini bobine, un condensateur et quelques autres pièces électroniques, le tout alimenté par une pile.
Les "clés magnétiques" volées chez Renault à Sandouville, où elles sont fabriquées, étaient en attente d'être programmées, autrement dit inutilisables en l'état. Il s'agit néanmoins d'objets recherchés sur le marché florissant des trafics de véhicules. Ces cartes peuvent être en effet facilement reprogrammables, selon le type et le modèle de véhicule.
Les "clés magnétiques" volées chez Renault à Sandouville, où elles sont fabriquées, étaient en attente d'être programmées, autrement dit inutilisables en l'état. Il s'agit néanmoins d'objets recherchés sur le marché florissant des trafics de véhicules. Ces cartes peuvent être en effet facilement reprogrammables, selon le type et le modèle de véhicule.
Les gendarmes plus rapides
Dans leur cas, les quatre ouvriers intérimaires, originaires du Nord-Pas-de-Calais, pensaient-ils pouvoir les monnayer, via Internet et des réseaux organisés dans le vol de voitures ? Les gendarmes ont été plus rapides : grâce à un renseignement qui leur est parvenu, ils ont rapidement identifié les voleurs qui avaient commis leur larcin entre le 30 et 31 juillet. Du coup, la quasi-totalité du "butin" a pu être récupéré : les cartes étaient entreposées, à l'abri des regards indiscrets, dans la voiture de l'un des suspects.
Agés de 27, 33, 37 et 42 ans, les mis en cause ont été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue. Le parquet du Havre devrait statuer sur leur sort dans les prochains jours. Renault, de son côté, ne devrait pas tarder à déposer une plainte, si ce n'est pas déjà fait.
Agés de 27, 33, 37 et 42 ans, les mis en cause ont été remis en liberté à l'issue de leur garde à vue. Le parquet du Havre devrait statuer sur leur sort dans les prochains jours. Renault, de son côté, ne devrait pas tarder à déposer une plainte, si ce n'est pas déjà fait.
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