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Fête foraine d'Evreux : deux jeunes filles interpellées après un vol de peluches


Lundi 12 Décembre 2022 à 22:53 - Mis à jour le 14/12 - 22:55

Les deux adolescentes de 17 ans, accusées d'un vol de peluches, ont été interceptées par des forains. Elles ont écopé d'un rappel à la loi par officier de police judiciaire après une nuit en garde à vue



Illustration ® Pixabay
Illustration ® Pixabay
Deux jeunes filles de 17 ans ont été interpellées dimanche vers 19 heures sur la fête foraine de la Saint-Nicolas, installée au pré du Bel Ebat à Evreux (Eure). Les ébroïciennes venaient de commettre des dégradations sur une "machine à pince" afin de s'emparer des peluches qui se trouvaient à l'intérieur, selon une source policière.

Les faits ne seraient pas passés inaperçus aux yeux des forains qui ont intercepté les deux jeunes filles qui ont été maintenues sur place jusqu'à l'arrivée de la brigade anti-criminalité (BAC). 

Les deux adolescentes ont été emmenées à l'hôtel de police où elles se sont vues notifier un rappel à la loi par officier de police judiciaire. Elles ont été remises ensuite à leur civilement responsable.

La version du père d'une des jeunes filles

Le père d'une des jeunes filles, mises en cause dans cette affaire, a une autre version des faits. Il nous demande d'apporter ces précisions.
 
« Ma fille a été arrêtée, insultée, apeurée et mise en garde à vue (...) pour avoir ramassé deux peluches au sol alors qu'elles allaient en fin d'après midi profiter de cette fête foraine comme tout ado de 17 ans qui souhaite s'amuser avant de retourner au lycée le lendemain ».

Selon lui, ce sont « des petits lascars » qui ont fracturé une machine à pince juste à côté d'elles avant de s'enfuir.  « Le seul tort pour ces jeunes filles a été de se dire qu'il n'y avait pas de mal à prendre ces peluches au sol » .

Aujourd'hui, confie cet Ebroïcien, père de deux enfants, « ma fille et son amie dorment mal, vivent mal le regard des gens au lycée et se sentent rabaissés dans la société car en plus, lors de leur interpellation, elles ont subi du racisme parce que nous avons un nom de famille d'origine maghrébine et que l'autre jeune fille est métisse ».

« J'apprends à mes enfants, au quotidien, que les forces de l'ordre et la justice font un travail difficile et sont là pour que la société soit meilleure mais en ce moment mon discours n'est plus crédible ».





              


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