Aude Plumeau, directrice de cabinet du préfet de l’Eure a présidé mercredi 3 juin, la remise des seize prix départementaux décernés dans le département au titre du Concours National de la Résistance et de la Déportation.

Ce concours a été institué officiellement en 1961 par Lucien Paye, alors ministre de l'Education nationale, à la suite d'initiatives d'associations d'anciens résistants et déportés. Les meilleurs travaux sont sélectionnés et récompensés à l'échelle départementale, puis nationale.

Le thème national, choisi cette année et sur lequel les élèves ont travaillé, est « la libération des camps nazis, le retour des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ». 515 élèves, appartenant à 17 établissements (12 collèges et 5 lycées) ont rendu des devoirs, à titre individuel ou collectif, accompagnés et soutenus par leurs enseignants.

Le concours national de la résistance et de la déportation s’adresse aux collégiens et lycéens et a pour objectif de sensibiliser les jeunes au souvenir des sacrifices consentis pour le rétablissement des valeurs républicaines, de développer le sens du devoir de mémoire et de contribuer à faire vivre les valeurs de la liberté, de la démocratie et du respect de la dignité humaine. C’est également une manière de rendre hommage aux hommes et aux femmes résistants.

"C’est aussi un outil d’éducation civique. Il s’inscrit dans le parcours qui tout au long de sa scolarité, permet à l’élève d’appréhender ses droits et devoirs", souligne René Bidal, préfet de l'Eure. Qui ajoute : "Le travail de réflexion mené sur la base des documents et témoignages recueillis concernant la résistance et la déportation doit également contribuer à faire prendre conscience aux élèves des valeurs à défendre et du rôle que chacun doit jouer en qualité de citoyen au sein de la République."

Dix-sept établissements scolaires de l'Eure ont participé à ce concours impliquant 515 élèves de 12 collèges et 5 lycées.