L'auteur de la lettrepointe du doigt le trafic intense qui traverse le centre du village : environ 7 000 véhicules par jour, dont des centaines de poids lourds - Capture d'écran Google Maps
Thibault Martin, habitant de Bézu-Saint-Éloi, une commune située à mi-chemin entre Gisors et Etrépagny, a repris la plume pour interpeller les autorités. Dans une lettre adressée au maire de sa commune, au président du conseil départemental de l’Eure, au président de Région, au député, ainsi qu’au groupe Saint Louis Sucre et aux élus municipaux, il dresse un constat alarmant : depuis janvier 2025, quatre accidents ont endeuillé ou blessé des habitants du bourg.
« Ces drames ne sont pas des statistiques mais la démonstration que le danger est permanent et prévisible », écrit-il.
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Un piéton tué sur la route à Bézu-Saint-Éloi (Eure) : un appel à témoins lancé par la gendarmerie « Ces drames ne sont pas des statistiques mais la démonstration que le danger est permanent et prévisible », écrit-il.
Une route saturée et dégradée
L’habitant pointe du doigt le trafic intense qui traverse le centre du village : environ 7 000 véhicules par jour, dont des centaines de poids lourds, sur une route qu’il décrit comme « dépourvue de marquages au sol » et « manifestement dégradée ».
À cinq semaines du début de la campagne betteravière, période où les passages de camions s’intensifient, Thibault Martin alerte sur une aggravation imminente du risque.
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Des promesses sans suite
Dans sa lettre, il rappelle les engagements pris en janvier et février 2025 par plusieurs responsables :
• Alexandre Rassaërt, président du conseil départemental de l’Eure, évoquait des « aménagements nécessaires dans les meilleurs délais ».
• Hervé Morin, président de Région, affirmait avoir saisi le maire.
• Dans la presse locale, l’adjoint aux routes annonçait l’installation de chicanes et d’un plateau surélevé « début février ».
« Huit mois plus tard : aucune réalisation », dénonce l’auteur, qui souligne que ces dispositifs existent déjà dans plusieurs communes voisines.
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À cinq semaines du début de la campagne betteravière, période où les passages de camions s’intensifient, Thibault Martin alerte sur une aggravation imminente du risque.
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Des promesses sans suite
Dans sa lettre, il rappelle les engagements pris en janvier et février 2025 par plusieurs responsables :
• Alexandre Rassaërt, président du conseil départemental de l’Eure, évoquait des « aménagements nécessaires dans les meilleurs délais ».
• Hervé Morin, président de Région, affirmait avoir saisi le maire.
• Dans la presse locale, l’adjoint aux routes annonçait l’installation de chicanes et d’un plateau surélevé « début février ».
« Huit mois plus tard : aucune réalisation », dénonce l’auteur, qui souligne que ces dispositifs existent déjà dans plusieurs communes voisines.
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« Responsabilité collective » des élus
Thibault Martin formule plusieurs demandes « immédiates », plus précisément l'installation de ralentisseurs efficaces et non-bruyants (feux tricolores avec radar, chicanes, terre-pleins centraux), la réfection du revêtement, la déviation des poids lourds hors du bourg, et la communication d’un calendrier d’action dans les 15 jours.
L’habitant s’appuie sur le Code général des collectivités territoriales et le Code pénal pour rappeler aux élus leur obligation de prévenir les accidents et leur possible mise en cause en cas d’inaction face à un danger prévisible.
Il donne un délai de 7 jours pour une réponse documentée, faute de quoi le dossier sera transmis à la préfecture « pour carence manifeste » et aux médias.
« Vous disposez de cinq semaines avant que le risque ne soit à son maximum », conclut-il.
L’habitant s’appuie sur le Code général des collectivités territoriales et le Code pénal pour rappeler aux élus leur obligation de prévenir les accidents et leur possible mise en cause en cas d’inaction face à un danger prévisible.
Il donne un délai de 7 jours pour une réponse documentée, faute de quoi le dossier sera transmis à la préfecture « pour carence manifeste » et aux médias.
« Vous disposez de cinq semaines avant que le risque ne soit à son maximum », conclut-il.
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