Une plainte a été déposée auprès du procureur de la République d’Évreux, conjointement par la mairie d’Évreux et Renée Lévi, dont une toile a été dégradée, jeudi, dans la cour du musée d’Histoire et Archéologie, rue Charles Corbeau.

Une croix gammée a été dessinée sur une œuvre monumentale de l’artiste qui exposait plusieurs de ses créations à Évreux, jusqu’à ces derniers jours.

Le maire de la ville a vivement réagi à cet acte de vandalisme et confirme qu’une plainte a été déposée « pour que les auteurs de cet acte indigne soient interpellés et sanctionnés ».

« Nous nous associons à la douleur ressentie par Renée Lévi, artiste de renom, qui nous a fait l’honneur d’exposer des créations à Évreux », écrit Guy Lefrand, dans un communiqué de presse publié aujourd’hui.

« A Evreux, poursuit-il, la culture est essentielle et nous sommes déterminés à la faire vivre et à soutenir la création dans toute sa diversité ».

« Nous avons la conviction que la culture est synonyme de richesse, de tolérance, d’ouverture d’esprit et de respect des autres dans le droit à la différence. »

Renée Levi est née à Istanbul en 1960. Après des études d’architecture, elle entre à l’École des Beaux-arts de Zurich.

En parallèle à son œuvre de peintre, elle enseigne à l’École des Beaux-arts de Bâle depuis 2001.

Renée Levi est lauréate du Prix de de la Société des Arts de Genève en 2019. Cette même année, son travail a notamment été montré au Musée d’Art contemporain et Musée des Beaux-arts de Lyon dans le cadre de la Biennale de Lyon.

Renée Levi est représentée en France et en Suisse par la Galerie Bernard Jordan.