
Seule exception notable : l’Epte, dans le pays de Bray, où la situation est jugée sèche - Illustration Google Maps
En Seine-Maritime, les nappes souterraines bénéficient encore de la bonne recharge de l’automne et de l’hiver derniers. Malgré un déficit de précipitations observé depuis le début de l’année 2025 (86 % de la normale), et un mois de mai particulièrement sec (62 %), le niveau des nappes reste globalement haut à très haut, avec des niveaux supérieurs aux normales de saison sur tous les piézomètres de référence, selon la préfecture de Seine-Maritime.
Les pluies modérées de la période de recharge (septembre-mars), combinées à des températures basses, ont permis une infiltration efficace vers les nappes phréatiques.
Les pluies modérées de la période de recharge (septembre-mars), combinées à des températures basses, ont permis une infiltration efficace vers les nappes phréatiques.
Des cours d’eau bien alimentés… sauf dans le pays de Bray
Depuis début mars, les sols de la Seine-Maritime sont plus secs que la médiane, et cet assèchement s’est accentué en avril. Toutefois, un épisode pluvieux attendu dans les prochains jours pourrait améliorer temporairement la situation.
La recharge excédentaire des nappes a eu un effet bénéfique sur la plupart des cours d’eau du département, avec des débits souvent élevés :
• Lézarde : situation humide observée tous les 10 à 20 ans,
• Andelle, Austreberthe : 5 à 10 ans,
• Saâne, Cailly, Bresle, Ganzeville : 3 à 5 ans,
• Yères : dans la norme saisonnière.
Seule exception notable : l’Epte, dans le pays de Bray, où la situation est jugée sèche. Ce secteur, où les réserves souterraines sont limitées, pourrait nécessiter une vigilance particulière en cas de poursuite du déficit pluviométrique.
La recharge excédentaire des nappes a eu un effet bénéfique sur la plupart des cours d’eau du département, avec des débits souvent élevés :
• Lézarde : situation humide observée tous les 10 à 20 ans,
• Andelle, Austreberthe : 5 à 10 ans,
• Saâne, Cailly, Bresle, Ganzeville : 3 à 5 ans,
• Yères : dans la norme saisonnière.
Seule exception notable : l’Epte, dans le pays de Bray, où la situation est jugée sèche. Ce secteur, où les réserves souterraines sont limitées, pourrait nécessiter une vigilance particulière en cas de poursuite du déficit pluviométrique.
Pas de restriction d’usage envisagée
À la date du 5 juin 2025, aucun seuil réglementaire de sécheresse n’est franchi et aucune restriction d’usage de l’eau n’est mise en place. Le comité appelle toutefois à une vigilance accrue sur certains secteurs sensibles comme l’Epte, en vue de l’étiage qui se prolongera jusqu’à septembre.