
Le site de Howa Tramico est classé Seveso seuil haut. Il abrite des produits hautement toxiques - Illustration
Une quarantaine de sapeurs-pompiers de l'Eure ont été engagés tôt ce mardi matin rue d'Authou à Brionne où un incendie s'est déclaré dans l'enceinte de la société Howa Tramico. Cette entreprise, classée Seveso seuil haut, fabrique et transforme des mousses souples de polyuréthane à destination des marchés de l’automobile, de l’ameublement et de l’industrie automobile.
Il était environ 6h40, quand l'alerte a été donnée. Le feu est parti au niveau d'une barre de mousse de polyuréthane de 60 mètres de long qui s'est propagé à deux autres barres. Sous l'effet des flammes et de la chaleur, le système incendie s'est déclenché.
Il était environ 6h40, quand l'alerte a été donnée. Le feu est parti au niveau d'une barre de mousse de polyuréthane de 60 mètres de long qui s'est propagé à deux autres barres. Sous l'effet des flammes et de la chaleur, le système incendie s'est déclenché.
Huit casernes engagées
Sans tarder, le service départemental d'incendie et de secours (Sdis) a mobilisé de gros moyens, en raison des risques de propagation à d'autres bâtiments dont certains contiennent des produits toxiques, en particulier du toluène di-isocyanate.
Au plus fort de l'intervention, quarante hommes ont lutté contre l'incendie à l'aide de trois lances. Il s'agit de soldats du feu venus de huit casernes de la région : Brionne, Bernay, Le Neubourg, Pont-Audemer, Bourgtheroulde, Beaumesnil, Pont-Authou et Louviers. Ils ont été mobilisés jusqu'à la fin de l'intervention, à 12h30.
Au préalable, cinquante employés de l'usine avaient été évacués par précaution.
Le sinistre n'a eu aucune conséquence en terme de risque environnementale, selon l'officier de garde au centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis27). De même, toujours selon lui, il n'y a pas eu d'impact sur la circulation des trains (la voie ferrée passe à proximité) et sur le fonctionnement de l'usine qui n'aura pas à recourir à une mesure de chômage technique.
Au plus fort de l'intervention, quarante hommes ont lutté contre l'incendie à l'aide de trois lances. Il s'agit de soldats du feu venus de huit casernes de la région : Brionne, Bernay, Le Neubourg, Pont-Audemer, Bourgtheroulde, Beaumesnil, Pont-Authou et Louviers. Ils ont été mobilisés jusqu'à la fin de l'intervention, à 12h30.
Au préalable, cinquante employés de l'usine avaient été évacués par précaution.
Le sinistre n'a eu aucune conséquence en terme de risque environnementale, selon l'officier de garde au centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis27). De même, toujours selon lui, il n'y a pas eu d'impact sur la circulation des trains (la voie ferrée passe à proximité) et sur le fonctionnement de l'usine qui n'aura pas à recourir à une mesure de chômage technique.