L'homme a été placé en garde à vue à deux reprises à l'hôtel de police de Rouen suite à la découverte dans son ordinateur de vidéos compromettantes - Illustration
Un habitant de Saint-Étienne-du-Rouvray, âgé de 44 ans, interpellé dans le cadre d’une opération nationale pilotée par l’OFMIN, est désormais mis en cause dans une affaire aux développements particulièrement graves. L’exploitation de son matériel informatique a mis au jour des faits présumés de violences sexuelles impliquant des victimes bien réelles.
Cet homme né en 1981 a été appréhendé mercredi matin à son domicile par les enquêteurs de la division de la criminalité territoriale (DCT) de la DIPN de Seine-Maritime. Cette interpellation s’inscrivait dans une opération nationale menée « en lien avec des procédures ouvertes par le parquet de Paris et pilotée par l’OFMIN », précise le procureur de la République de Rouen, Sébastien Gallois. L’opération visait des faits de commercialisation de poupées sexuelles ayant l’apparence de mineurs.
Cet homme né en 1981 a été appréhendé mercredi matin à son domicile par les enquêteurs de la division de la criminalité territoriale (DCT) de la DIPN de Seine-Maritime. Cette interpellation s’inscrivait dans une opération nationale menée « en lien avec des procédures ouvertes par le parquet de Paris et pilotée par l’OFMIN », précise le procureur de la République de Rouen, Sébastien Gallois. L’opération visait des faits de commercialisation de poupées sexuelles ayant l’apparence de mineurs.
« Il se sentait seul...»
L’intéressé, déjà condamné une fois pour vol, « n’était pas connu pour des faits de nature sexuelle », selon le parquet.
Placé en garde à vue, le quadragénaire était poursuivi pour « acquisition de l’image ou de la représentation d’un mineur à caractère pornographique » et « détention de l’image ou de la représentation d’un mineur à caractère pornographique ». Entendu par les enquêteurs, il déclarait « avoir acheté la poupée car il se sentait seul », indiquant l’avoir utilisée puis jetée. « Elle n’était en effet pas retrouvée », précise Sébastien Gallois.
Placé en garde à vue, le quadragénaire était poursuivi pour « acquisition de l’image ou de la représentation d’un mineur à caractère pornographique » et « détention de l’image ou de la représentation d’un mineur à caractère pornographique ». Entendu par les enquêteurs, il déclarait « avoir acheté la poupée car il se sentait seul », indiquant l’avoir utilisée puis jetée. « Elle n’était en effet pas retrouvée », précise Sébastien Gallois.
Des vidéos accablantes découvertes lors des perquisitions
Dans le cadre de la procédure, une perquisition était menée au domicile du mis en cause et son matériel informatique saisi. La garde à vue était alors levée « dans l’attente de son exploitation ».
Mais les premières analyses ont modifié la qualification du dossier. « Les premiers éléments de l’exploitation mettaient en évidence diverses vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles », indique le procureur. Ces faits concerneraient « une femme adulte et des enfants bien réels ».
Mais les premières analyses ont modifié la qualification du dossier. « Les premiers éléments de l’exploitation mettaient en évidence diverses vidéos datées visiblement de 2024 sur lesquelles le mis en cause, visible, commettait des agressions sexuelles », indique le procureur. Ces faits concerneraient « une femme adulte et des enfants bien réels ».
Information judiciaire pour viol
Au vu de ces nouveaux éléments, une reprise de la garde à vue était décidée, ce vendredi matin. L’homme est désormais poursuivi pour plusieurs chefs, notamment l’acquisition, la détention et l’enregistrement d’images à caractère pornographique de mineurs, mais aussi pour viol et agression sexuelle.
Son défèrement était en cours ce vendredi soir « en vue d’une ouverture d’information judiciaire avec réquisitions de placement en détention provisoire », selon le parquet de Rouen.
Son défèrement était en cours ce vendredi soir « en vue d’une ouverture d’information judiciaire avec réquisitions de placement en détention provisoire », selon le parquet de Rouen.
Les autres infos du jour



En Une




