La vidéo de l'agression a été publiée sur le réseau social Snapchat - Illustration Pexaels
Avenue Albert-Camus, à Gargenville, la scène a laissé des traces. Jeudi 6 novembre, en début de soirée, les secours ont pris en charge un mineur blessé au visage. Selon ses déclarations, deux jeunes lui auraient infligé des coups, dont un porté à l’aide d’une clé à molette, avant de l’asperger de gaz lacrymogène. Une incapacité totale de travail de deux jours lui a été délivrée.
Les auteurs présumés lui reprochaient d’avoir demandé « des choses indécentes » à son ex-petite amie. Ils l’auraient contraint à présenter des excuses filmées, le menaçant de violences contre sa famille en cas de refus et exigeant même une somme d’argent pour la semaine suivante. La vidéo de la scène a ensuite circulé sur Snapchat.
Les auteurs présumés lui reprochaient d’avoir demandé « des choses indécentes » à son ex-petite amie. Ils l’auraient contraint à présenter des excuses filmées, le menaçant de violences contre sa famille en cas de refus et exigeant même une somme d’argent pour la semaine suivante. La vidéo de la scène a ensuite circulé sur Snapchat.
Deux lycéens interpellés aux Mureaux
Rapidement identifiés par les enquêteurs, les deux suspects étaient déjà connus des services de police. Tous deux sont scolarisés au lycée Vaucanson aux Mureaux. Le 25 novembre au matin, les policiers se sont rendus dans l’établissement pour les interpeller. Placés en garde à vue, ils ont reconnu partiellement les faits.
L’un d’eux a admis l’agression mais réfute avoir réclamé de l’argent. Son complice assure n’avoir exercé aucune violence, évoquant seulement avoir « tenu » la victime pour récupérer son téléphone et effacer des vidéos compromettantes. L’ex-petite amie, entendue à son tour, a confirmé des tensions avec la victime mais nie avoir souhaité qu’il soit frappé.
Des perquisitions ont permis de saisir la clé à molette et un cache-cou utilisés lors des faits.
L’un d’eux a admis l’agression mais réfute avoir réclamé de l’argent. Son complice assure n’avoir exercé aucune violence, évoquant seulement avoir « tenu » la victime pour récupérer son téléphone et effacer des vidéos compromettantes. L’ex-petite amie, entendue à son tour, a confirmé des tensions avec la victime mais nie avoir souhaité qu’il soit frappé.
Des perquisitions ont permis de saisir la clé à molette et un cache-cou utilisés lors des faits.
Convoqués devant la justice
Les mis en cause, âgés de 17 ans, domiciliés l'un à Gargenville, l'autre à Triel-sur-Seine ont été remis en liberté. Ils devront comparaître devant le juge des enfants en février 2026 et rencontrer l’unité éducative du tribunal judiciaire de Versailles en janvier. Tous deux sont inscrits au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ).

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