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Eure : il dirigeait un vaste trafic de stupéfiants depuis sa cellule de la prison de Val-de-Reuil


Neuf suspects sont en garde à vue pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs. Le chef du réseau démantelé dans les Yvelines, donnait des ordres par téléphone depuis sa cellule au centre de détention de Val-de-Reuil, dans l'Eure



Publié le 21/05/2019 à 09:39,



De l'argent, de la résine de cannabis et des armes ont été découvertes lors des perquisitions - Photo © DDSP78
De l'argent, de la résine de cannabis et des armes ont été découvertes lors des perquisitions - Photo © DDSP78
Un important trafic de stupéfiants vient d'être démantelé par les services de police des Yvelines. Comme infoNormandie le relatait dès hier (lire ici ) neuf personnes ont été interpellées. Lors des perquisitions, près de 4 kg de résine de cannabis, 17 686 euros ont été saisis, ainsi que trois armes de poing, un fusil, des cartouches et une trieuse à billets. 

On en sait donc un peu plus sur cette affaire sur laquelle les policiers travaillaient depuis le début de l'année. En janvier dernier, les enquêteurs du groupe "stups" de la sûreté urbaine de Conflans-Sainte-Honorine apprennent qu’un surnommé « Caracas » participe activement à un important trafic de stupéfiants au cœur du quartier de Beauregard à Poissy.

Les premières investigations permettent alors de déterminer l’ampleur du trafic qui s'apparente à un réseau d'économie souterraine. Pour cette raison, le groupe d'intervention régional (GIR) des Yvelines de la direction régionale de police judiciaire de Versailles est associé à l'enquête.

Il donne les ordres depuis la prison de Val-de-Reuil

Grâce aux écoutes téléphoniques et aux surveillances physiques, les enquêteurs parviennent à identifier un individu surnommé « Caracas » et à déterminer qu’il est "gérant" d’un vaste trafic de stupéfiants.

Pour ce faire, il recrute des vendeurs, tous mineurs originaires des Mureaux, qu'il approvisionne quotidiennement en résine de cannabis. La drogue est dissimulée dans des parties communes d'immeubles. « Caracas » est « assisté dans la gestion de son trafic par un complice, chargé de la bonne conduite des opérations de ventes et de la discipline chez les vendeurs», souligne une source policière.

Les interceptions téléphoniques apprennent aux enquêteurs que « Caracas » n’est en fait que le « gérant » de ce trafic. Il est en réalité à la solde d’un individu issu d’une famille très connue de la région pour ses activités illicites. 

Il s'avère que l'homme en question, tête pensante du réseau, organise ce trafic depuis sa cellule à la prison de Val de Reuil, dans l'Eure, à l’aide de téléphones illégalement introduits en zone de détention. Le trafic implique également deux de ses frères.

Trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs

Hier, lundi 20 mai, les enquêteurs ont mis un coup d'arrêt à ce trafic très florissant. A 6 heures, les neuf principaux protagonistes du  réseau ont été interpellés simultanément à leur domicile respectif, dans les Yvelines. Ils ont été placés en garde à vue pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs.

Lors des perquisitions, dans les appartements et les parties communes des immeubles, les policiers ont découvert (et saisi) près de 4 kg de résine de cannabis, 17 686 euros, trois armes de poing, un fusil à lunette calibre 458, des cartouches et une trieuse à billets. 

Cette opération a mobilisé des moyens importants, à savoir des hommes du RAID (unité délite de la Police nationale), de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) , de l’Unité de sécurisation et d'intervention (USI 78), du Groupe de voie publique de la Sûreté départementale des Yvelines, des fonctionnaires du Groupe d'intervention et de recherche (GIR 78), quatre équipes cynophiles des Yvelines, du Val d'Oise et de l'Essonne, ainsi que l’ensemble des policiers de la Sûreté urbaine de Conflans-sainte-Honorine.

Le trafic était organisé par téléphone depuis la cellule d'un détenu du centre de détention de Val-de-Reuil - Illustration
Le trafic était organisé par téléphone depuis la cellule d'un détenu du centre de détention de Val-de-Reuil - Illustration





              


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