Dominique Laurens, procureure de la République d'Evreux (photo infonormandie)
On en sait un peu plus sur les circonstances dans lesquelles un automobiliste a été grièvement blessé par une décharge électrique provenant d'un Taser vendredi soir lors de son interpellation par des Douaniers et des gendarmes, dans l'Eure. L'homme, agé de 35 ans et domicilié dans la région des Mureaux (Yvelines), a bien quitté de son plein gré les urgences du CHU de Rouen, samedi à 16 h 15, malgré son état jugé critique.
"Il n'était plus en garde à vue"
"Il n'était plus en garde à vue à ce moment-là. Il est parti sans signer de décharge", confirme à Infonormandie Dominique Laurens, la procureure de la République d'Evreux. Sa garde à vue avait été levée dans la journée à la demande des médecins qui jugeaient cette mesure incompatible avec son état de santé. Néanmoins, des gendarmes étaient chargés de surveiller sa chambre jusqu'à dimanche matin. Le suspect, "très connu des services de justice, est aujourd'hui activement recherché", indique la procureure.
Refus d'obtempérer
Quant aux faits eux-mêmes, Dominique Laurens confirme que l'automobiliste a bien été blessé au moment de son interpellation, vendredi en début de soirée après avoir tenté de se soustraire à un contrôle douanier sur l'autoroute A 13.
Vendredi en milieu d'après-midi, deux motards de la douane remarque dans le flot de la circulation une Citroën C2 circulant en direction de Rouen. A bord, deux hommes dont l'attitude leur paraît suspecte. Ils décident alors d'intercepter le véhicule. Ils font signe au conducteur de s'arrêter sur une aire de repos dans le secteur de Gaillon. De la routine pour eux.
Il fonce sur un motard des douanes
L'automobiliste semble obtempérer, mais au lieu de s'arrêter il redémarre en trombe en percutant volontairement l'un des motards de la douane. S'ensuit une course poursuite sur l'autoroute. Entre-temps, les douaniers font appel au renfort de la gendarmerie de Gaillon. La Citroën C2 sort de l'A13 à Vernon et disparaît dans la nature. Elle est retrouvée un peu plus tard abandonnée sur un terrain vague pas très loin de l'autoroute, du côté de La Heunière.
A cet instant, l'un des gendarmes voit un individu qui s'enfuit en courant. Les motards de la douane se lancent immédiatement à sa poursuite et parviennent à le stopper. Le suspect se débat, des coups sont échangés et dans la bagarre une bombe lacrymogène appartenant à un douanier est utilisée. "On ne sait pas par qui et dans quelles conditions", souligne la magistrate.
Une flamme mais pas d'explosion
Devant cette situation "confuse et complexe", un gendarme fait usage de son pistolet à impulsion électrique (PIE) pour tenter de neutraliser l'individu. Mais la décharge de 50 000 volts provoque une réaction inattendue : le blouson en matière synthétique que porte le suspect s'enflamme et le brûle au niveau des cheveux, des oreilles, du cou et des mains.
"Le contact de l'onde électrique avec le gaz lacrymogène à provoqué cette flamme", confirme Dominique Laurens, "mais à aucun moment il n'y a eu explosion", selon elle.
Pour l'heure, l'enquête a été confiée à la Section recherche de la gendarmerie de Rouen, dans le cadre d'une procédure de flagrant délit. La procureure s'est refusé à préciser les motifs de cette interpellation, mais selon toute vraisemblance elle serait liée à un trafic de drogue.
On en sait un peu plus sur les circonstances dans lesquelles un automobiliste a été grièvement blessé par une décharge électrique provenant d'un Taser vendredi soir lors de son interpellation par des Douaniers et des gendarmes, dans l'Eure. L'homme, agé de 35 ans et domicilié dans la région des Mureaux (Yvelines), a bien quitté de son plein gré les urgences du CHU de Rouen, samedi à 16 h 15, malgré son état jugé critique.
"Il n'était plus en garde à vue"
"Il n'était plus en garde à vue à ce moment-là. Il est parti sans signer de décharge", confirme à Infonormandie Dominique Laurens, la procureure de la République d'Evreux. Sa garde à vue avait été levée dans la journée à la demande des médecins qui jugeaient cette mesure incompatible avec son état de santé. Néanmoins, des gendarmes étaient chargés de surveiller sa chambre jusqu'à dimanche matin. Le suspect, "très connu des services de justice, est aujourd'hui activement recherché", indique la procureure.
Refus d'obtempérer
Quant aux faits eux-mêmes, Dominique Laurens confirme que l'automobiliste a bien été blessé au moment de son interpellation, vendredi en début de soirée après avoir tenté de se soustraire à un contrôle douanier sur l'autoroute A 13.
Vendredi en milieu d'après-midi, deux motards de la douane remarque dans le flot de la circulation une Citroën C2 circulant en direction de Rouen. A bord, deux hommes dont l'attitude leur paraît suspecte. Ils décident alors d'intercepter le véhicule. Ils font signe au conducteur de s'arrêter sur une aire de repos dans le secteur de Gaillon. De la routine pour eux.
Il fonce sur un motard des douanes
L'automobiliste semble obtempérer, mais au lieu de s'arrêter il redémarre en trombe en percutant volontairement l'un des motards de la douane. S'ensuit une course poursuite sur l'autoroute. Entre-temps, les douaniers font appel au renfort de la gendarmerie de Gaillon. La Citroën C2 sort de l'A13 à Vernon et disparaît dans la nature. Elle est retrouvée un peu plus tard abandonnée sur un terrain vague pas très loin de l'autoroute, du côté de La Heunière.
A cet instant, l'un des gendarmes voit un individu qui s'enfuit en courant. Les motards de la douane se lancent immédiatement à sa poursuite et parviennent à le stopper. Le suspect se débat, des coups sont échangés et dans la bagarre une bombe lacrymogène appartenant à un douanier est utilisée. "On ne sait pas par qui et dans quelles conditions", souligne la magistrate.
Une flamme mais pas d'explosion
Devant cette situation "confuse et complexe", un gendarme fait usage de son pistolet à impulsion électrique (PIE) pour tenter de neutraliser l'individu. Mais la décharge de 50 000 volts provoque une réaction inattendue : le blouson en matière synthétique que porte le suspect s'enflamme et le brûle au niveau des cheveux, des oreilles, du cou et des mains.
"Le contact de l'onde électrique avec le gaz lacrymogène à provoqué cette flamme", confirme Dominique Laurens, "mais à aucun moment il n'y a eu explosion", selon elle.
Pour l'heure, l'enquête a été confiée à la Section recherche de la gendarmerie de Rouen, dans le cadre d'une procédure de flagrant délit. La procureure s'est refusé à préciser les motifs de cette interpellation, mais selon toute vraisemblance elle serait liée à un trafic de drogue.
Rémy Lebel
Lire aussi : Le brûlé au Taser s'est-il vraiment enfui de l'hôpital ?
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