Un malfaiteur chevronné et deux complices ont été identifiés et interpellés par les enquêteurs de la sûreté urbaine de Versailles (Yvelines). Le trio est accusé d'avoir dérobé le coffre-fort d'une société immobilière de Vélizy qui renfermait la coquette somme de 114 000€, correspondant aux loyers des locataires.

Les faits remontent au 4 septembre 2016. Au cours de la nuit, un vol par effraction était commis au sein de la société immobilière, gérant plus de 3000 logements sur la ville de Vélizy (Yvelines). Les auteurs s'emparaient d'un coffre-fort contenant 114 000 euros en liquide correspondant aux loyers des locataires.

L'exploitation des images de vidéo protection permettait de constater que trois malfaiteurs, non-identifiables sur les images, avaient emporté le coffre à l'aide d'un diable trouvé sur place.

Lors des minutieuses constatations, une trace d'empreinte papillaire d'un malfaiteur chevronné spécialisé dans les cambriolages était relevée. Les enquêteurs du Groupe d'enquête anti-cambriolages de la sûreté urbaine de Versailles parvenaient rapidement à le localiser et à identifier ses deux complices. Il s'avérait que ce trio avait déjà été interpellé pour des faits similaires qui leur avaient valu d'être placés en détention provisoire.

Mardi dernier, 19 septembre, les policiers procédéaient aux extractions des suspects, chacun étant incarcéré dans le cadre de procédures distinctes de vols. Entendus, deux d'entre eux reconnaissaient l'intégralité des faits. Ils déclaraient aux enquêteurs s'être réunis comme à leur habitude dans un café avec la ferme intention de commettre un cambriolage en banlieue en privilégiant une société.

Au hasard de leur périple nocturne, ils avaient jeté leur dévolu sur la société immobilière de Vélizy. Ils avaient emporté le coffre-fort et l'avaient ouvert à la meuleuse dans un parking désaffecté et avait partagé équitablement le contenu. Ils déclaraient avoir dépensé l'intégralité de cette somme.

Sur instruction du parquet, ils étaient déférés et jugés en comparution immédiate : deux d'entre eux ont été condamnés à 24 mois de prison ferme avec mandat de dépôt et le troisième à 18 mois ferme sans mandat de dépôt.