Edouard Philippe ce soir à la télévision : « La population n’est pas immunisée. Pas de vaccin avant 2021 ». - Capture d'écran @ France 2
Alors que le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, annonçait que l'épidémie de coronavirus avait fait 19 718 morts depuis le début mars, dont 395 ces dernières vingt-quatre heures, à ses côtés le Premier ministre a dévoilé les conditions de la préparation à la sortie du confinement prévue le 11 mai.
Edouard Philippe a indiqué qu'à cet effet un plan était en cours d'élaboration sous l'égide de Jean Castex, maire d'une commune des Pyrénéees-Atlantiques, chargé depuis le 2 avril de coordonner la sortie progressive du confinement.. Il sera rendu public vers le début mai.
Voici les principaux passages de son intervention à retenir :
• « Ralentir la circulation du virus, toujours avoir un nombre de cas sévères inférieurs à la capacité d’accueil : c’est ce que vous avez fait en respectant le confinement et c’est ce que les services hospitaliers ont fait en augmentant leurs capacités d’accueil ».
• « Sans confinement, c’était la saturation de nos services de réanimation partout en France. Le confinement a fonctionné ».
« En Outre-mer, la stratégie est pour l’instant payante. Je le dis avec prudence : l’évolution de l'épidémie semble sous contrôle. Il ne faut pas relâcher les efforts ».
• « Sur les masques pour les soignants : cette semaine pour la première fois, nous importons beaucoup plus de masques que nous n’en consommons. Ces chiffres nous permettent d'envisager un élargissement de la politique de distribution des masques dans les prochaines semaines ».
• « Plus de 100 pays. Près de 1600 vols affrétés. 160 000 Français rapatriés. Je remercie les postes diplomatiques et l'ensemble de ceux qui ont contribué à cet effort inédit ».
• « L’impact de cette crise sanitaire, ce sera la plus forte récession depuis 1945. Notre objectif dans cette période : sauvegarder aujourd’hui, relancer demain ».
• « Tester puis isoler : si vous êtes porteur du virus, vous aurez le choix entre un confinement à domicile ou dans un hôtel mis à disposition. Ce sont des décisions lourdes mais cette méthode est la seule qui pourra limiter la circulation du virus ».
• « Déconfinement : il est probable que s'agissant des transports publics, où la densité est mécaniquement assez forte, il soit obligatoire de porter un masque grand public ».
• « Les commerces qui vont progressivement rouvrir ne pourront le faire qu'en respectant les gestes barrières : files d'attente organisées de telle manière à respecter la distance d'un mètre entre les clients, mise à disposition de gel hydroalcoolique à l'entrée du magasin ».
Edouard Philippe a indiqué qu'à cet effet un plan était en cours d'élaboration sous l'égide de Jean Castex, maire d'une commune des Pyrénéees-Atlantiques, chargé depuis le 2 avril de coordonner la sortie progressive du confinement.. Il sera rendu public vers le début mai.
« Nous marquons des points contre l’épidémie. La situation s’améliore progressivement, mais nous ne sommes pas sortis de la crise sanitaire. Imaginer que la crise serait derrière nous serait une erreur », a martelé ce soir le chef du gouvernement, à la télévision.
Voici les principaux passages de son intervention à retenir :
• « Ralentir la circulation du virus, toujours avoir un nombre de cas sévères inférieurs à la capacité d’accueil : c’est ce que vous avez fait en respectant le confinement et c’est ce que les services hospitaliers ont fait en augmentant leurs capacités d’accueil ».
• « Sans confinement, c’était la saturation de nos services de réanimation partout en France. Le confinement a fonctionné ».
« En Outre-mer, la stratégie est pour l’instant payante. Je le dis avec prudence : l’évolution de l'épidémie semble sous contrôle. Il ne faut pas relâcher les efforts ».
• « Sur les masques pour les soignants : cette semaine pour la première fois, nous importons beaucoup plus de masques que nous n’en consommons. Ces chiffres nous permettent d'envisager un élargissement de la politique de distribution des masques dans les prochaines semaines ».
• « Plus de 100 pays. Près de 1600 vols affrétés. 160 000 Français rapatriés. Je remercie les postes diplomatiques et l'ensemble de ceux qui ont contribué à cet effort inédit ».
• « L’impact de cette crise sanitaire, ce sera la plus forte récession depuis 1945. Notre objectif dans cette période : sauvegarder aujourd’hui, relancer demain ».
« La population n’est pas immunisée. Pas de vaccin avant 2021. Pas de traitement démontré et efficace à ce stade. Nous allons donc devoir apprendre à vivre avec le virus et la prévention va être déterminante : gestes barrières, tests virologiques, isolement des porteurs du virus ».
• « Tester puis isoler : si vous êtes porteur du virus, vous aurez le choix entre un confinement à domicile ou dans un hôtel mis à disposition. Ce sont des décisions lourdes mais cette méthode est la seule qui pourra limiter la circulation du virus ».
• « Déconfinement : il est probable que s'agissant des transports publics, où la densité est mécaniquement assez forte, il soit obligatoire de porter un masque grand public ».
« Dans toute la mesure du possible, il faudra poursuivre le télétravail après le 11 mai. Là où ce n'est pas possible, il faudra que les règles d'organisation de l'entreprise respectent les mesures barrières et la distanciation sociale ».
• « Les commerces qui vont progressivement rouvrir ne pourront le faire qu'en respectant les gestes barrières : files d'attente organisées de telle manière à respecter la distance d'un mètre entre les clients, mise à disposition de gel hydroalcoolique à l'entrée du magasin ».
A lire aussi
-
Covid-19 : la circulation du virus toujours à la hausse en Normandie
-
Covid-19 en Normandie : taux d’incidence en recul, hospitalisations en hausse
-
Covid-19 en Normandie : • le taux d’incidence augmente de 30% • les hospitalisations diminuent
-
Covid-19 en Normandie : la circulation du virus a baissé de 33% en une semaine