Les exercices se suivent mais ne se ressemblent pas forcément en Seine-Maritime. Après la simulation d'une catastrophe chez Exxon Mobil sur la zone industrielle de Port-Jérôme organisée lundi soir sur décision du préfet du département, un exercice destiné à mesurer et tester la réactivité des secours a été mené ce mardi matin entre 8 h 30 et 11 heures dans la centrale nucléaire de Paluel. Selon un communiqué de la préfecture, il s'agissait d'une opération destinée à "entraîner le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG)".
Quatre réacteurs sont en service à la centrale nucléaire de Paluel
"Tester le mode d'action" des gendarmes
D'importants moyens ont ainsi été mobilisés, soit quatre-vingts gendarmes puisés dans les effectifs des compagnies du secteur dont celle de Fécamp, la plus proche, un hélicoptère de la gendarmerie venu d'Amiens et des moyens nautiques engagés par la gendarmerie maritime du Havre et de Dieppe. "Les gendarmes chargés de la sécurité des sites nucléaires peuvent ainsi tester leurs matériels et leurs modes d'action", souligne-t-on à la préfecture.
L'exercice avait commencé en réalité lundi matin par la mise en condition des gendarmes du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (il comprend une trentaine d'hommes) basé au CNPE de Paluel. Leur mission, virtuelle, consistait à vérifier que d'éventuels militants anti-nucléaires ne s'étaient pas infiltrés dans l'enceinte de la centrale. Ce genre d'exercice de sécurité a lieu régulièrement dans les deux centrales de Seine-Maritime.
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