La maman et son fils de 14 ans, fauchés par un automobiliste sur un passage protégé rue Marcel-Moisson, à Pacy-sur-Eure sont aujourd'hui hors de danger. « Ce n'est qu'une première étape pour eux sur le chemin de la guérison », indique la mairie de la commune sur sa page Facebook, ce mercredi 26 juillet.

Cette famille avait été blessée grièvement dans ce dramatique accident de la circulation qui a coûté la vie à Eden, âgée de trois ans. La petite fille assise dans sa poussette était avec sa mère et son frère quand ils ont été percutés de plein fouet par une Audi A5 qui roulait à une vitesse excessive à cet endroit où elle est limitée à 50 km/h.

La famille a tenu à remercier les habitants de Pacy-sur-Eure qui ont déposé une fleur, une bougie, une image sur les lieux du drame, en mémoire d'Eden, fait savoir la mairie. Ces témoignages de soutien vont être transférés devant la mairie, à la demande du père de famille.

Pa ailleurs, un registre de condoléances a été ouvert en mairie pour recueillir les marques de réconfort  des habitants. Ce registre sera transmis à la famille à la fin de la semaine prochaine, selon la mairie.

Le drame s'est produit mardi 18 juillet en fin de matinée, rue Marcel-Moisson à Saint-Aquilin-de-Pacy. La mère de famille de 34 ans et sa fillette de trois ans ont été projetées à plusieurs mètres du point de choc. Elles ont été évacuées par hélicoptère au CHU de Rouen, avec un pronostic vital engagé. La petite fille n'a pas survécu à ses blessures, elle est décédée dans la nuit de mercredi à jeudi. 

L'adolescent, blessé grièvement également, a été transporté vers le même hôpital. Son pronostic vital n'est plus engagé, avait indiqué le procureur de la République jeudi à infoNormandie.

Des témoins (piétons et automobilistes) ainsi que le passager du véhicule en cause, entendus par les enquêteurs ont confirmé que l'Audi A5 roulait à une vitesse excessive. Le conducteur, âgé de 22 ans, a lui-même admis, lors de son audition en garde à vue, qu'il circulait à une vitesse inadaptée. Les dépistages d'alcoolémie et stupéfiants auxquels il a été soumis par les gendarmes se sont révélés négatifs.

Inconnu de la justice, le mis en cause, chaudronnier de profession, a déclaré aux gendarmes qu'il avait acheté l'Audi le 7 juillet et qu'il n'était pas encore familiarisé avec la boîte automatique : il aurait confondu la pédale d'accélérateur avec celle du frein. Le véhicule a été saisi et va être soumis à une expertise complète par la justice. 

L'automobiliste a été présenté à un juge d'instruction d'Evreux, désormais en charge de l'enquête. Le parquet n'a pas demandé son placement en détention provisoire mais une mesure de contrôle judiciaire avec interdiction de conduire et l'obligation de pointer à la gendarmerie de son lieu de résidence en Eure-et-Loir.