Yvelines : trois adolescents mis en cause dans une série de vols avec violences interpellés


Par I Mardi 20 Février à 20:35

Versailles, Paris, Plaisir : les auteurs de quatre vols avec violences ont été interpellés par la brigade anti-criminalité après l'agression à Versailles d'un lycéen. L'enquête du groupe des atteintes violentes a permis de les confondre dans d'autres affaires similaires.



L'intervention rapide de la BAC a permis d'interpeller les agresseurs d'un lycéen, le 12 févrfier à Versailles (Illustration © DGPN)
L'intervention rapide de la BAC a permis d'interpeller les agresseurs d'un lycéen, le 12 févrfier à Versailles (Illustration © DGPN)
Trois adolescents ont été placés sous contrôle judiciaire par un juge des enfants du tribunal de grande instance de Paris. Recherchés dans le cadre d'une enquête sur un vol avec violences commis il y a huit jours dans les Yvelines, ils ont été interpellés par la brigade anti-criminalité (BAC) de Versailles.

Impliqués dans d'autres vols avec violence

Les faits se déroulent le 12 février dernier à Versailles. Un lycéen est violemment agressé devant son établissement par trois individus qui tentent de lui voler sa veste et son téléphone portable en lui portant des coups. Les agresseurs prennent la fuite mais ils sont interpellés par les policiers de la BAC, arrivés rapidement sur place.

Originaires de Paris et très défavorablement connus des services de police versaillais, les trois mineurs nient les faits. 

Les enquêteurs du groupe des atteintes violentes réalisent immédiatement un premier rapprochement avec un vol de téléphone commis avec violences la semaine précédente à Versailles. Il ressort des investigations que l'un des mineurs est en possession d'un téléphone provenant d'un vol avec violences commis à Paris quelques semaines auparavant. 

Suite à une diffusion départementale, un dernier rapprochement est enfin réalisé avec un vol avec violences commis la veille à Plaisir.

Confondus par la vidéosurveillance

Sur l'ensemble des faits, les policiers parviennent à obtenir des reconnaissances formelles de la part des victimes ou des témoins et à recouper leurs investigations avec des images de vidéosurveillance et l'exploitation de la téléphonie.

Malgré l'évidence, lors de leurs auditions les trois adolescents persistent à nier et seul l'un d'entre eux va finalement finir par reconnaître sa présence sur certains faits en la minimisant.

Déférés devant un juge des enfants du TGI de Paris, les trois mineurs ont remis en liberté dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire strict et soumis à des mesures de réparations.


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