Yvelines : prison ferme pour le braqueur de quatre commerçants à Maurepas


Par I Mercredi 23 Novembre à 17:57

Le malfaiteur a été interpellé alors qu'il faisait du repérage pour commettre un quatrième vol dans un commerce du centre commercial Pariwest. Il a été jugé en comparution immédiate à trois ans de prison, dont un ferme



Le malfaiteur a été interpellé sur un parking du centre commercial Pariwest qui était sous surveillance policière  - Illustration © DGPN
Le malfaiteur a été interpellé sur un parking du centre commercial Pariwest qui était sous surveillance policière - Illustration © DGPN
Le braqueur de plusieurs magasins au centre commercial Pariwest de Maurepas (Yvelines) a été condamné le 21 novembre à trois ans de prison, dont un an ferme. L'homme, âgé de 38 ans , jugé en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Versailles, avait été interpellé quelques jours plus tôt, en flagrant délit, alors qu'il s'apprêtait à commettre un quatrième vol à main armée. 

Lors de sa garde à vue, le malfaiteur avait d'abord nié l'ensemble des faits avant de finir par reconnaître être l'auteur d'une série de vols sous la menace d'un couteau dans des magasins de la zone commerciale.

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Le 11 octobre à 13h, un individu se présente à la caisse d'un magasin, et sous la menace d'un couteau d’une quinzaine de centimètres il se fait remettre par l'employée le contenu de la caisse, soit 185 euros en numéraires.

Le même mode opératoire

Chargé des investigations,  le groupe des atteintes aux biens de la Sûreté Urbaine d’Élancourt, va alors  mettre en place chaque jour des surveillances dans la zone commerciale où l’individu a commis ces trois vols selon le même mode opératoire.

Pendant deux semaines, aucun fait nouveau n’est enregistré. Mais le 18 novembre, vers 16 heures, l'attention des policiers est attirée par un individu correspondant au signalement du malfaiteur recherché : le suspect est sur le parking de la zone commerciale. Une surveillance discrète est mise en place afin de suivre l’individu qui semblait s'intéresser à deux magasins. Visiblement, il hésitait à entrer à l'intérieur et, faisant les cent pas, « il semblait de plus en plus vigilant », confie une source policière.

Le témoignage de la victime ainsi que l’exploitation des caméras de vidéoprotection vont permettre de dresser le portrait d’un homme d’une trentaine d’années, cheveux courts, pull à capuche, masque chirurgical bleu et lunettes de soleil.

Le 27 octobre, toujours à Maurepas, une pharmacie est victime d’une tentative de vol à main armée. Un individu pouvant correspondre à celui du braquage précédent se présente à la caisse, exhibe un couteau et exige le contenu du tiroir-caisse ainsi que du Tramadol (un antalgique classé comme opiacé). Il ne parvient  pas à obtenir ce qu’il souhaite, et s'enfuit rapidement.

Le 4 novembre, juste avant la fermeture d'un autre magasin, vers 19 heures, le même malfaiteur s’empare de la caisse (200 euros), toujours en exhibant un couteau.

Il reconnaît la série de vols

La décision est alors  prise de procéder à un contrôle. A la vue des policiers, le suspect tente de dissimuler dans sa manche un objet, il s'agit en fait d'un couteau de cuisine d'une quinzaine de centimètres. Il est interpellé pour port d'arme et placé en garde à vue. 

Lors de son audition, l'homme a d'abord expliqué qu’il prenait un couteau « pour se défendre en cas de problèmes ». Interrogé sur les vols à main armée, il niait d'abord puis reconnaissait en être l'auteur. Il précisait même qu'il faisait du repérage pour en commettre un quatrième lorsqu'il a été interpellé.

L'homme, domicilié à Maurepas, a justifié ses gestes par la précarité dans laquelle il vivait.

Jugé en comparution immédiate, il a écopé de trois ans d'emprisonnement dont deux ans avec sursis. 



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