Soupçonné de se livrer depuis un an à un trafic de drogue dans son quartier à Petit-Quevilly, un homme de 21 ans a été placé en garde à vue en fin de semaine dernière pour être entendu par les policiers de la brigade des stupéfiants de la Sûreté départementale.

Son interpellation remonte au 5 août, lorsqu'au cours d'un différend entre plusieurs individus sur la voie publique, il est contrôlé en possession de 27 grammes de résine de cannabis. La drogue est confectionnée en boulettes sous cellophane.

1 700 € retrouvés chez lui

Une perquisition est effectuée à son domicile. Là, les enquêteurs ne retrouvent pas de drogue mais une balance électronique, 1 700 euros en billets et trois téléphones portables. Assez d'éléments pour obtenir une prolongation de garde à vue.

Au cours des premières heures de son interrogatoire, le jeune homme nie farouchement se livrer à un quelconque trafic de stupéfiants. Mais entre temps, les policiers ont fait parler les trois téléphones portables lui appartenant.

Confrontation

A l'intérieur, ils ont noté un certain nombre d'indications dont les noms de clients potentiels. Quelques-uns d'entre eux sont convoqués à l'hôtel de police afin d'être auditionné et reconnaissent se fournir auprès du du trafiquant présumé qui a, semble-t-il, "pignon sur rue" à Petit-Quevilly.

Une confrontation est organisée et permet finalement de confondre le suspect.

Jugé le 29 novembre

Le jeune homme a été remis en liberté mais avec une convocation en poche devant le tribunal correctionnel de Rouen le 29 novembre prochain. Il est poursuivi pour "usage, détention, transport, acquisition, offre et cession" de produits stupéfiants.

L'argent découvert chez lui, ainsi que bien sûr les 27 grammes de résine, ont été confisquées et déposé à la GRASC (agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués).