Une enquête a été ouverte par la sûreté urbaine du commissariat de Bois-Guillaume, dans la banlieue de Rouen, après la mort mystérieuse de deux chats et d’un chien criblés de plombs, dans l’agglomération rouennaise.

Le dernier fait en date remonte au 4 mai à Mont-Saint-Aignan. Ce soir-là, vers 23h50, l’attention d’un habitant de la rue Pajot est attirée par un bruit de détonation provenant d’une arme à feu.

Ce témoin appelle la police pour signaler le fait. Un équipage de la Brigade canine, en patrouille dans le secteur, se rend sur place et entreprend des recherches. Les policiers retrouvent alors dans un bac à sel, sur la voie publique, le cadavre d’un chat fraîchement abattu par des petits plombs. Le tireur quant à lui n’est pas retrouvé.

Cette affaire n’est pas sans en rappeler une autre. Le 17 avril, un chat a été tué dans des conditions semblables, probablement avec un pistolet ou une carabine à plombs, et curieusement toujours à Mont-Saint-Aignan. L’animal a été retrouvé sans vie vers 22 heures dans la cour de la propriété de ses maîtres, rue d’Étoutteville.

Le 27 avril, à Rouen, c’est un chien de type labrador qui est tombé sous les plombs d’un mystérieux tireur qui n’a pas été retrouvé. L'animal se promenait en liberté avec ses maîtres du côté de la place Cauchoise. Au détour d’une rue, il a été touché par des plombs et n’a pas survécu.

S’agit-il de cas isolés ou du même tireur ? Toujours est-il que les policiers de Bois-Guillaume, chargés d’enquêter sur ces trois affaires, demandent aux propriétaires de chats et de chiens de les alerter en composant le « 17 » au cas où leur animal viendrait à être visé par des tirs de même nature.