Joachim Moyse, maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, en Seine-Maritime, ne cache pas sa colère : quelques-unes des cinq vaches (assimilées à du mobilier urbain) installées sur le rond-point des Vaches ont été incendiées et dégradées lors des rassemblements des « gilets jaunes ». Des dégradations, pour ne pas dire simplement du vandalisme que le premier magistrat de la commune juge "inacceptables".

Comme le signalait notre confrère France Bleu Normandie sur son compte Twitter, les fameuses vaches du rond-point ont été arrachées et sont utilisées  pour bloquer les accès.

« Si la mobilisation citoyenne a rencontré un succès certain ce samedi, les dégradations du mobilier urbain commises en parallèle de ces événements par des petits groupes d’individus sur le patrimoine communal sont inacceptables », réagit Joachim Moyse.

« Notre rond-point des Vaches, rappelle-t-il, est depuis longtemps inscrit dans le paysage de notre territoire. Certaines vaches ont purement et simplement été détruites. Les préjudices sont importants. Tout comme moi, les habitant.e.s ont manifesté leur profonde déception ».

« Parce que je refuse que cette colère soit volée par une minorité, j’ai décidé, au nom de la municipalité, de porter plainte pour les dégradations commises. »

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes, samedi, la rond-point des Vaches a été constamment "occupé" par les manifestants qui ont organisé des blocages. Cet après-midi, les forces de l'ordre sont à nouveau intervenue pour débloquer cet axe  très fréquenté, en particulier par les poids-lourds.

#giletsjaunes les fameuses vaches du rond-point arrachées. Elles sont utilisées pour bloquer les accès pic.twitter.com/mDqBcxG8Kv

— France Bleu Normandie (Seine-Maritime, Eure) (@fbleuhnormandie) 19 novembre 2018