Le 24 août, vers 2h30 du matin, la brigade de nuit a été appelée pour une effraction dans une pizzeria située rue Paul Doumer, dans le centre-ville des Mureaux, dans les Yvelines. Un témoin a signalé la présence de trois suspects. Il a précisé qu'une jeune femme avait brisé la vitrine avec son coude et était entrée dans le restaurant, tandis que deux hommes faisaient le guet. Ils ont dérobé des boissons et une tablette numérique.

Les policiers dépêchés sur place ont effectué des recherches et ont interpellé la jeune femme. Les deux hommes ont réussi à prendre la fuite, mais ont été identifiés ultérieurement grâce à une présentation de planches photographiques aux témoins. Il a été révélé que les deux suspects avaient déjà été impliqués dans 7 autres cambriolages aux Mureaux et avaient été interpellés quelques mois auparavant.

Les recherches se sont poursuivies, et les policiers se sont rendus dans plusieurs adresses connues pour être des logements vides fréquemment squattés. Les deux suspects ont été interpellés dans un de ces squats, où de nombreux objets provenant des cambriolages, tels que des baskets, des bijoux et des montres, ont été découverts.

Lors de son interrogatoire, la jeune femme, mineure, a admis sa participation au cambriolage de la pizzeria, mais a expliqué avoir agi sous la menace d'un individu non identifié et non identifiable, selon une source policière. Les deux autres suspects ont nié leur implication dans les faits qui leur étaient reprochés.

Les vérifications des empreintes digitales ont révélé que l'un des deux hommes, toujours mineur, était connu sous 17 alias, tandis que le second, âgé de 19 ans, avait déjà été interpellé sous 16 autres identités. L'adolescente, quant à elle, était connue sous 7 autres alias. Les trois suspects étaient sans domicile fixe et squattaient à diverses adresses aux Mureaux.

Les enquêteurs du groupe spécialisé dans les atteintes aux biens ont réussi à relier le trio à trois autres cambriolages, visant un bar, une pharmacie et un établissement de pompes funèbres. L'exploitation des traces et des indices recueillis sur les scènes des infractions a également permis d'identifier un quatrième auteur, dont l'arrestation interviendra ultérieurement.

Sur instruction du parquet, les trois suspects se sont vus délivrer une convocation par officier de police judiciaire en vue de leur comparution devant le tribunal judiciaire de Versailles. Ils ont été remis en liberté.