Les hooligans et autres semeurs de trouble bien connus des enceintes sportives n’ont qu’à bien se tenir. D’importants moyens de sécurité vont en effet être déployés pour le match de 16e de finale de la Coupe de France FC Rouen – Olympique de Marseille, mardi prochain 22 janvier à Rouen (Seine-Maritime). Le stade Robert Diochon et ses abords ressembleront à une forteresse, même si cela ne se verra pas de l’extérieur.

Le club rouennais a déjà prévu de mobiliser quelque 140 stadiers, autrement dit des personnes chargées de la sécurité des joueurs et des supporters dans l’enceinte sportive. Une réunion s’est déroulée ce mercredi matin au stade Diochon, en présence des responsables du FCR, de la Fédération française de football (FFF) et des représentants de la police nationale et municipale notamment.

Le moindre détail a été passé en revue afin d’éviter tout débordement ce soir-là. Le Kir, Kollectif indépendant rouennais, sera plus jamais sous haute surveillance, depuis les incidents qui avaient émaillé le match Rouen-Amiens en mai 2010. A la suite d’un fight une vingtaine de supporters des deux camps avaient été interpellés et une dizaine de Rouennais avaient fait l’objet d’une interdiction de stade.

Les services de police prévoient ainsi un important dispositif de sécurité à la hauteur de l’évènement. Plusieurs centaines d’hommes en tenue et en civil seront mobilisés et surveilleront dès le début d’après-midi l’arrivée des supporters, par trains et autocars.

Pour cet évènement sportif, qui se jouera à guichets fermés, le stade Diochon accueillera près de 11 000 supporters des deux équipes, dont entre 500 et 700 marseillais. Le club rouennais pourrait à cette occasion rouvrir la tribune nord (réservée aux supporters de l’équipe visiteur), fermée depuis quatre ans à cause d’un problème de sol, après quelques travaux d’urgence financés part la mairie.

Des mesures seront également prises en matière de circulation et de stationnement. D’ores et déjà, il est recommandé aux supporters d’éviter de venir en voiture mais d’emprunter plutôt les transports en commun.
Tous les moyens seront donc mis en oeuvre pour que la fête ne soit pas gâchée.

Rémy Lebel