Un rouennais de 19 ans a été déféré ce mercredi 22 avril au palais de justice de Rouen après 48 heures de garde à vue. Il devait être jugé en comparution immédiate pour outrages, rébellion, menaces de mort et violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique (des policiers).

Les faits reprochés à ce jeune homme connu défavorablement des services de police et de la justice, remontent à lundi dernier vers 17h30.

Les policiers pris à partie

Sur réquisition du parquet, l'unité de sécurisation des transports procède à des contrôles d'identité à la station de métro Saint-Sever, à Rouen. Un jeune homme, invité à décliner son identité, refuse de présenter ses papiers. Il s'énerve, devient très vite agressif.

A cet instant, une dizaine d'individus se rapprochent et eux aussi montrent des signes d'agressivité vis-à-vis des forces de l'ordre. Ils veulent visiblement s'opposer à l'interpellation du jeune homme. Les policiers sortent alors leurs bombes lacrymogènes sans en faire usage, en attendant l'intervention de renforts. Quatre équipages (police secours, brigade anti-criminalité et formation motocycliste urbaine) arrivent sur les lieux, provoquant immédiatement la dispersion de la dizaine d'individus.

Trois fonctionnaires blessés

Le jeune homme quant lui refuse toujours de montrer ses papiers. Il s'énerve encore au moment de son interpellation. Les policiers sont contraints de le plaquer au sol pour lui passer les menottes. L'individu se débat, tente de mettre des coups de tête et de coude aux fonctionnaires. Il est finalement maîtrisé et ramené à l'hôtel de police où il est placé en garde à vue.

Trois policiers sont blessés : aux mains et aux poignets pour deux d'entre eux, le troisième souffre de douleurs au dos.