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L'Essentiel
Le maire socialiste de Rouen Yvon Robert a réagi à la mort de Pierre Mauroy. Voici sa déclaration.
"C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que j’ai appris ce matin la disparition de Pierre MAUROY à l’âge de 84 ans. Premier chef d’un gouvernement socialiste sous la cinquième République, Pierre MAUROY a été à l’origine des grandes avancées que la France a connues dans les années 80 en termes de justice sociale : 5e semaine de congés payés, semaine de 39 heures... Il a toujours su incarner, dans les paroles comme dans les actes, les valeurs du socialisme : la justice, l’égalité, la solidarité. Il a été et restera pour beaucoup de nous un modèle de courage, de persévérance et d’engagement.
A titre plus personnel, je serai toujours reconnaissant à Pierre MAUROY comme à Alain SAVARY, d’avoir proposé en 1983 au Président de la République, de me confier la direction des personnels enseignants des lycées et collèges au Ministère de l’Education nationale. Sa confiance m’avait profondément touchée et honorée. Je garderai de lui le souvenir d’un homme respectueux des autres, à l’autorité naturelle, un élu soucieux et proche des gens, attentif, rempli de chaleur humaine comme le sont souvent les gens du Nord.
Aujourd’hui, le Parti socialiste perd l’un de ses plus fidèles camarades. Aujourd’hui, la France perd l’un de ses plus grands hommes d’Etat ».
"C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que j’ai appris ce matin la disparition de Pierre MAUROY à l’âge de 84 ans. Premier chef d’un gouvernement socialiste sous la cinquième République, Pierre MAUROY a été à l’origine des grandes avancées que la France a connues dans les années 80 en termes de justice sociale : 5e semaine de congés payés, semaine de 39 heures... Il a toujours su incarner, dans les paroles comme dans les actes, les valeurs du socialisme : la justice, l’égalité, la solidarité. Il a été et restera pour beaucoup de nous un modèle de courage, de persévérance et d’engagement.
A titre plus personnel, je serai toujours reconnaissant à Pierre MAUROY comme à Alain SAVARY, d’avoir proposé en 1983 au Président de la République, de me confier la direction des personnels enseignants des lycées et collèges au Ministère de l’Education nationale. Sa confiance m’avait profondément touchée et honorée. Je garderai de lui le souvenir d’un homme respectueux des autres, à l’autorité naturelle, un élu soucieux et proche des gens, attentif, rempli de chaleur humaine comme le sont souvent les gens du Nord.
Aujourd’hui, le Parti socialiste perd l’un de ses plus fidèles camarades. Aujourd’hui, la France perd l’un de ses plus grands hommes d’Etat ».
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