Schneider Electric va délocaliser ses transformateurs de grande série en Pologne et fermer son site de Petit-Quevilly (Seine-Maritime). Conséquences directes, les 89 postes de l'usine haut-normande vont être supprimés !

L'information a été confirmée ce mercredi 6 mai aux représentants des salariés du groupe lors d'une réunion du comité central d'entreprise. La direction a annoncé l'ouverture d'une procédure d'information sur un projet de réorganisation industrielle dans ses transformateurs standard de moyenne tension.

La procédure d'information des salariés est prévue le 12 mai.

170 postes menacés en France

Selon le journal économique Les Echos, a paraître ce jeudi, cette réorganisation vise à se concentrer sur les produits à plus haute valeur ajoutée, "ce qui devrait se traduire par des plans sociaux en France".

La filiale France Transfo de Schneider Électric, dans la région de Metz, qui compte trois sites, est également concernée par cette restructuration. Mais elle devrait être moins touchée en terme de suppressions de postes. Au total, ce sont 170 postes qui seraient appelés a disparaître.

Confronté sur le marché international à une vive concurrence, Schneider Électric a perdu le dernier appel d'offre d'ERDF dans les transformateurs, faisant suite à la mise en place d'une nouvelle norme "éco-design".

Petit-Quevilly avait perdu 231 emplois en 2013

En avril 2012, lors de son rachat par Schneider Électric, l'usine de transformateurs électriques de Petit-Quevilly, appartenant alors à Alstom, comptait 311 salariés. A cette époque, le groupe avait assuré que les activités seraient maintenues, ainsi que les emplois. En septembre 2013, pourtant, un plan social entraînait le départ contraint et forcé de 231 salariés !