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Elle invente une séquestration imaginaire et tient les policiers en haleine pendant 2 heures !


Pendant près de deux heures, une femme de 35 ans a tenu les policiers rouennais en haleine, cette nuit, rue de Lecat, dans le quartier de la préfecture, à Rouen. Elle affirmait être séquestrée dans une pièce froide. Elle avait, en vérité, tout inventé. Interpellée pour "crime imaginaire", elle a été placée à l'hôpital psychiatrique du Rouvray.



Publié le 18/12/2014 à 12:20,



Le policier du centre d'information et de commandement (CIC) qui gère les appels de police-secours est resté en contact pendant près de 2 heures avec la supposée victime d'une séquestration
Le policier du centre d'information et de commandement (CIC) qui gère les appels de police-secours est resté en contact pendant près de 2 heures avec la supposée victime d'une séquestration
Vers 3h30, cette nuit de jeudi, le standard du centre d'information et de commandement (police secours) reçoit un appel. Au bout du fil, une femme explique qu'elle est séquestrée dans un appartement de la rue de Lecat.

Séquestrée dans une pièce froide

Deux inconnus l'ont contrainte à monter dans l'ascenseur de l'immeuble et l'ont enfermée de force dans une pièce froide dont les murs sont rugueux (sic), détaille-t-elle au téléphone.

Les policiers prennent l'appel au secours très au sérieux. Plusieurs équipages, dont la brigade anti criminalité, sont envoyés sur place. Des recherches sont entreprises dans l'immeuble en question qui compte quatre étages, pendant plus d'heure. Les caves et parties communes sont passés au peigne fin.

Elle raccroche et refuse de repondre

La femme séquestrée est toujours en ligne avec le standard de police-secours et semble manifester son impatience. Le policier lui demande de taper dans la porte de l'appartement afin de pouvoir localiser l'endroit où elle est enfermée. Sans résultat.

Peu avant 5 heures, le fonctionnaire toujours au téléphone, suspectant un appel malveillant, prévient la supposée victime qu'il vient de localiser son téléphone et qu'un équipage va venir l'interpeller. A cet instant, la femme interrompt la communication et refuse ensuite de répondre aux appels de la police.

Interpellée chez elle puis internée en psychiatrie

Le numéro de téléphone est alors identifié : il est celui d'une femme domiciliée dans le même quartier. Cette dernière est finalement interpellée à son domicile et ramenée à l'hôtel de police pour être placée en garde à vue pour "dénonciation de crime et délits imaginaires". Compte tenu de son état mental, elle a fait l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office au centre psychiatrique du Rouvray.

L'enquête des policiers a permis d'établir que la même femme avait déjà appelé, vers 2h40, les sapeurs-pompiers et le SAMU, racontant qu'une rixe venait de se produire dans son immeuble, rue de Lecat, et qu'il y avait des blessés. Alertés, les services de police étaient intervenus mais n'avaient rien trouvé de suspect. Ils avaient conclu à un appel malveillant.

La mise en cause n'est pas une inconnue : le 26 août 2012, d'importants moyens de recherches avaient été déclenchés en forêt de Canteleu pour une femme qui déclarait être tombée dans un trou. La localisation de son téléphone avait permis de la retrouver à Duclair... en parfaite santé.


 




              


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