Deux négociateurs de la gendarmerie ont été mobilisés pour tenter de raisonner le forcené (Photo d'illustration)
Peu après 18 heures, les sapeurs-pompiers étaient appelés à intervenir à Boos, allée des Saules, pour transporter un homme blessé à une joue par un plomb tiré avec une carabine à air comprimé. La victime a été hospitalisée au CHU Charles-Nicolle, mais ses jours ne sont pas en danger.
Lire ici le rappel des premiers faits
Tout est parti d'un différend entre cet habitant de la cité pavillonnaire et un groupe de jeunes de cette même cité qui s'étaient arrêtés sur une petite place de l'allée des Saules pour discuter, à deux pas de sa maison. Dès lors, l'homme, âgé de 50 ans, a ouvert sa fenêtre au premier étage de son pavillon et s'en est pris aux jeunes gens qui, à ses yeux, faisaient trop de bruit. Mais aussi pour une histoire de stationnement. Excédé il aurait alors jeté divers objets dans leur direction sans doute pour les intimider, avant de les menacer avec sa carabine à air comprimé.
Que s'est-il passé alors ? L'homme aurait ensuite tiré à au moins six ou sept reprises en direction du groupe de jeunes gens blessant le père de l'un d'eux à une joue.
A cet instant, il est rentré chez lui et s'est enfermé. A leur arrivée, les gendarmes n'ont pas pris de risque. "Nous pouvions supposer qu'il était armé et qu'il pouvait ne pas être seul chez lui", souligne un officier de la gendarmerie présent sur place. Le quartier a été bouclé et un périmètre a été mis en place autour du pavillon avec un important dispositif de sécurité composé de militaires des brigades de la compagnie de Rouen, dont le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), coordonné par le commandant Cédric Michel, patron de la compagnie de Rouen
Neutralisé alors qu'il tentait de fuir
La gendarmerie a fait appel à deux de ses négociateurs, un de Saint-Jacques-sur-Darnétal et un de Gaillon. Leur mission était de conduire, par la discussion, le forcené à se rendre. "Ils ont essayé de prendre contact avec lui par haut-parleur, en vain", indique ce même officier.
Devant la tournure des événements, le lieutenant-colonel Eric Vincent, adjoint au commandant de groupement de la gendarmerie de Seine-Maritime, avait mis en pré-alerte les hommes du Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), chargé d'assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Paluel.
Finalement, ces gendarmes, hyper entraînés, n'ont pas eu à intervenir. Vers 20h30, alors que le forcené tentait de s'enfuir de chez lui, il a été neutralisé par les gendarmes. Il n'a opposé aucune résistance.
Lire ici le rappel des premiers faits
Tout est parti d'un différend entre cet habitant de la cité pavillonnaire et un groupe de jeunes de cette même cité qui s'étaient arrêtés sur une petite place de l'allée des Saules pour discuter, à deux pas de sa maison. Dès lors, l'homme, âgé de 50 ans, a ouvert sa fenêtre au premier étage de son pavillon et s'en est pris aux jeunes gens qui, à ses yeux, faisaient trop de bruit. Mais aussi pour une histoire de stationnement. Excédé il aurait alors jeté divers objets dans leur direction sans doute pour les intimider, avant de les menacer avec sa carabine à air comprimé.
Que s'est-il passé alors ? L'homme aurait ensuite tiré à au moins six ou sept reprises en direction du groupe de jeunes gens blessant le père de l'un d'eux à une joue.
A cet instant, il est rentré chez lui et s'est enfermé. A leur arrivée, les gendarmes n'ont pas pris de risque. "Nous pouvions supposer qu'il était armé et qu'il pouvait ne pas être seul chez lui", souligne un officier de la gendarmerie présent sur place. Le quartier a été bouclé et un périmètre a été mis en place autour du pavillon avec un important dispositif de sécurité composé de militaires des brigades de la compagnie de Rouen, dont le peloton de surveillance et d'intervention (PSIG), coordonné par le commandant Cédric Michel, patron de la compagnie de Rouen
Neutralisé alors qu'il tentait de fuir
La gendarmerie a fait appel à deux de ses négociateurs, un de Saint-Jacques-sur-Darnétal et un de Gaillon. Leur mission était de conduire, par la discussion, le forcené à se rendre. "Ils ont essayé de prendre contact avec lui par haut-parleur, en vain", indique ce même officier.
Devant la tournure des événements, le lieutenant-colonel Eric Vincent, adjoint au commandant de groupement de la gendarmerie de Seine-Maritime, avait mis en pré-alerte les hommes du Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), chargé d'assurer la sécurité de la centrale nucléaire de Paluel.
Finalement, ces gendarmes, hyper entraînés, n'ont pas eu à intervenir. Vers 20h30, alors que le forcené tentait de s'enfuir de chez lui, il a été neutralisé par les gendarmes. Il n'a opposé aucune résistance.
Un homme "un peu isolé dans son quartier"
La carabine à air comprimé a été retrouvée dans la maison et saisie par les enquêteurs qui devraient procéder dès ce mardi matin à une perquisition de la demeure.
Le tireur, quant à lui, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Boos. Il aurait expliqué avoir craqué, excédé par le comportement des jeunes gens.
Selon nos informations, ce quinquagénaire, qui vit seul dans ce pavillon, est quelqu'un d'un peu isolé dans son quartier, taciturne et qui ne fréquente pas ses voisins.
La carabine à air comprimé a été retrouvée dans la maison et saisie par les enquêteurs qui devraient procéder dès ce mardi matin à une perquisition de la demeure.
Le tireur, quant à lui, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Boos. Il aurait expliqué avoir craqué, excédé par le comportement des jeunes gens.
Selon nos informations, ce quinquagénaire, qui vit seul dans ce pavillon, est quelqu'un d'un peu isolé dans son quartier, taciturne et qui ne fréquente pas ses voisins.
Les faits sont survenus dans cette résidence pavillonnaire située en bordure de la rue des Andelys (@Google Maps)
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