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L’audience, longue de plus de cinq heures, a tenu en haleine le tribunal correctionnel d’Argentan (Orne) autour d’un dossier qui a choqué l’opinion : la mise à mort d’un cerf traqué puis abattu à l’arme blanche sur la propriété du cinéaste Luc Besson, sous les yeux de sa mère, âgée de 85 ans.
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Orne : deux chasseurs jugés à Argentan après l’achèvement d’un cerf dans la propriété de Luc Besson
Dès l’ouverture, le débat s’est focalisé sur les constitutions de partie civile. À l’issue de l’examen juridique, seules deux associations reconnues d’utilité publique – Stéphane Lamart et l’ASPAS – ont été autorisées à intervenir, en raison de leur agrément spécifique en matière de protection de l’environnement.
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« Une réponse pénale trop indulgente »
Sur le plan pénal, les réquisitions du ministère public ont fait réagir l’association Stéphane Lamart. Le procureur a demandé pour les deux chasseurs un stage obligatoire de sensibilisation à la chasse, assorti pour le premier d’une amende (1 200 € en cas de non-exécution) et pour le second de 400 €, ainsi qu’une interdiction d’un an de repasser le permis de chasse.
Pour Stéphane Lamart, ces réquisitions ne sont « pas à la hauteur de la cruauté des faits », face à un animal « acculé, terrorisé puis achevé au couteau », en présence d’un témoin vulnérable. L’association rappelle que la scène a profondément choqué la mère du réalisateur, témoin direct de l’agonie de l’animal.
Pour Stéphane Lamart, ces réquisitions ne sont « pas à la hauteur de la cruauté des faits », face à un animal « acculé, terrorisé puis achevé au couteau », en présence d’un témoin vulnérable. L’association rappelle que la scène a profondément choqué la mère du réalisateur, témoin direct de l’agonie de l’animal.
« Nous espérons que le tribunal adoptera une position plus sévère lors du délibéré, et qu’il posera un signal clair de protection des animaux sauvages contre les dérives violentes de la chasse ». Association Stéphane LamartLe jugement sera rendu le mardi 20 janvier 2026.