Yvelines : les auteurs de quatre cambriolages dans des pavillons d'Elancourt arrêtés


Par infoYvelines I Mercredi 20 Mars à 14:56

Les cambrioleurs s'introduisaient dans les pavillons par une fenêtre ouverte à l'étage. L'empreinte génétique de l'un d'eux a permis de le confondre. Il était déjà en prison pour des faits similaires



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Une recrudescence de vols commis, sans effraction, aux domiciles de particuliers a été constatée ces dernières semaines à Elancourt (Yvelines) par le  Groupe des enquêtes anti-cambriolage de la Sûreté urbaine de Trappes. 

En examinant les plaintes, les enquêteurs ont pu ainsi établir que le ou les cambrioleurs profitaient de l’imprudence d’habitants qui omettaient de verrouiller les portes et fenêtres situées à l’étage de leur pavillon. Les individus escaladaient les immeubles et, après s'être introduits dans la demeure visée, dérobaient les sacs à main et s’emparaient également de matériels multimédia.


Confondu par ses empreintes génétiques

Les malfaiteurs utilisaient ensuite les cartes bancaires volées dans plusieurs magasins du secteur. L'exploitation des enregistrements de la vidéoprotection de ces commerces a permis d'identifier le véhicule utilisé par les voleurs. Découvert sur la voie publique, ce dernier a été perquisitionné par les enquêteurs qui ont découvert à l'intérieur des documents d’identité.

Des traces d'empreintes génétiques ont été relevées permettant, après analyse, de confirmer les soupçons des policiers sur au moins un individu.

Prison ferme pour les deux

Le 12 mars dernier, ce suspect, incarcéré pour des faits similaires, a été extrait de sa cellule pour être placé en garde à vue. Son complice, absent de son domicile, s’est présenté de lui-même au commissariat de Trappes où il a été placé également en garde à vue. Entendus, les deux hommes ont reconnu partiellement les vols qui leur sont reprochés dans quatre pavillons situés à Élancourt.

Déférés le jeudi 14 mars devant le tribunal correctionnel de Versailles, les deux hommes ont été jugés en comparution immédiate et condamnés respectivement à trois ans d’emprisonnement dont 2 ans ferme et dix-huit dont 6 mois ferme.



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