Yvelines : il menace de commettre une fusillade dans les locaux de la Croix Rouge à Meulan


Publié le Mercredi 26 Aout 2020 à 18:33

L’auteur des menaces de mort, un SDF de 49 ans, a été géolocalisé en temps réel et suivi par les policiers grâce à son téléphone portable. Il a été arrêté à la gare de Verneuil-sur-Seine



La parfaite coordination des services de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) des Yvelines a permis de neutraliser rapidement l’individu - Illustration
Les faits remontent au vendredi 21 août. Peu avant 9 heures, ce matin-là, un homme contacte le « 115 » en proférant à plusieurs reprises des menaces de mort. Il déclare être armé d’un 9mm et qu’il va commettre une fusillade dans les locaux de la Croix Rouge, à Meulan (Yvelines)

Immédiatement, des équipages du commissariat des Mureaux sont déployés sur le secteur tandis que, dans un même temps, est géolocalisée la ligne téléphonique de l’individu, à Mantes-la-Jolie, à proximité de la gare routière.

Le titulaire de la ligne est rapidement identifié : il s’agit d’un sans abri de 49 ans, bien connu des services de police pour des faits similaires. Dès lors, le magistrat du parquet de Versailles autorise la mise en place d’une géolocalisation en temps réel.

Interpellé dans un train à Verneuil

Très mobile, le suspect se déplace sur les communes du nord du département, des Hauts-de-Seine et sur Paris dans le 15e arrondissement, relate une source proche de l’enquête. Il est suivi par un policier qui fournit en temps réel sa position à ses collègues des commissariats des Mureaux, de Mantes-la-Jolie et de la compagnie départementale d’intervention (CDI).

Parallèlement, les enquêteurs prennent contact avec les établissements fréquentés par l’individu (Croix Rouge, hôpitaux, foyers). Après un périple de plusieurs heures, ce dernier est finalement interpellé par la brigade anticriminalité (BAC) vers 16 heures à la gare des Clairières à Verneuil-sur-Seine alors qu’il se trouve dans un train en direction de Paris.

Condamné à 12 mois de prison

L’exploitation de l’enregistrement audio de l’appel au 115 d’une durée de 7 minutes a mis en évidence des menaces de mort réitérées à l’encontre du personnel de la Croix Rouge.

En garde à vue, l’individu, décrit pour être fragile psychologiquement, a reconnu
les faits mais il est resté confus quant à ses motivations. Déféré au palais de justice de Versailles, il a été jugé en comparution immédiate ce lundi 24 août et condamné à 12 mois d’emprisonnement.