Violences conjugales à Fécamp : il gifle sa compagne et lui crache au visage lors d'une soirée chez des amis


Seine-Maritime.


Publié le 06/09/2017 à 15:01 -


Le compagnon violent a passé 48 heures en garde à vue (illustration)
Un homme a été placé en garde à vue pour avoir exercé des violences sur sa concubine alors que le couple venait de passer la soirée chez des amis à Fécamp (Seine-Maritime).

Vers 3 heures, cette nuit de dimanche 3 septembre, police-secours reçoit un appel d'un homme signalant qu'il retient chez lui, rue Jean Auger à Fécamp, l'auteur de violences conjugales. À leur arrivée, les policiers interpellent le mis en cause, âgé de 34 ans de nationalité tunisienne.

Il la gifle et lui tire les cheveux

L'homme et sa compagne sont venus passer la soirée chez des amis et au moment de repartir une violente dispute a éclaté dans le couple pour des raisons inconnues. L'homme a giflé sa concubine âgée de 52 ans et lui a tiré les cheveux.

La victime s'est alors réfugiée chez des amis. Son compagnon est revenu un peu plus tard pour la récupérer et devant le refus de cette dernière de le suivre il l'a de nouveau giflée et lui a craché au visage. Les amis se sont alors interposés et ont maîtrisé l'agresseur jusqu'à l'arrivée de la police.

Le mis en cause a été conduit à l'hôpital pour examen en vue de son placement en garde à vue pour violences volontaires aggravées. Mais à l'hôpital, il a invectivé et craché cette fois sur le personnel féminin de garde.

Ramené à l'hôtel de police, il a été trouvé en possession de quelques grammes de résine de cannabis. En état d'ivresse, il a refusé de se soumettre aux dépistages d'usage.

Obligation de quitter la France

Les vérifications ont permis d'établir que l'individu faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) délivrée en 2015 par la préfecture des Alpes-Maritimes et d'une fiche de recherche pour port d'arme et vol avec violences, datant de 2014.

Lors de son audition, il a nié avoir giflé sa compagne. Sa garde à vue de 24 heures a été prolongée afin de faire toute la lumière sur les faits et sa situation administrative en France. Il a finalement été remis en liberté en attendant que le parquet du Havre statue sur son sort.