Un rottweiler abattu par la police : il venait de s'attaquer à une passante à Rouen


Seine-Maritime.


Publié le 21/11/2016 à 12:36 -


Le policier a été contraint de faire usage de son arme contre l'animal pour protéger ses collègues (Illustration)
Les policiers dont dû abattre un rottweiler qui venait de mordre au mollet une femme dans le quartier de la maison d'arrêt de Rouen. Deux autres animaux, dont un beauceron, ont été capturés et placés en fourrière.

Les faits se sont déroulés vendredi matin près de la prison Bonne Nouvelle. La police municipale est appelée à intervenir à la demande d'une habitante âgée de 37 ans, qui déclare avoir été attaquée par un "gros chien".

Prêt à attaquer

Sur place, les agents municipaux se retrouvent en effet face à un rottweiler et un beauceron. Les deux animaux, en liberté, sont particulièrement agressifs. Une policière, munie d'une bombe lacrymogène, tente de faire reculer le rottweiler qui montre les crocs, prêt à attaquer.

Appelé à la rescousse, un équipage de la brigade canine, habitué à ce type d'intervention, prend les choses en main. Equipés de manchettes anti-morsures, les policiers tentent de rassurer l'animal et essaient de détourner son attention. Le chien refuse d'obéir et prend finalement la fuite avec le beauceron vers la rue des Marais où ils vont se réfugier dans la cour d'une habitation. 

L'animal fonce sur les policiers

Toujours aussi agressif, le rottweiler se fait de plus en plus menaçant face aux policiers qui cherchent à le capturer. Puis, brusquement, l'animal fonce sur les forces de l'ordre obligeant l'un des fonctionnaires à l'abattre avec son arme de service. Effrayé par le bruit des tirs, le beauceron s'est sauvé. Il a été capturé un peu plus tard, avec un troisième chien, par la police municipale.

Les animaux ont été placés au chenil de la Société normande protection animale (SNPA) sur l'île Lacroix, en attendant la suite de l'enquête ouverte par le quart judiciaire.  Une procédure spécifique va être engagée contre le propriétaire de ces trois chiens "connus des habitants du quartier pour être agressifs", indique une source policière.