Un couple de retraités retrouvé mort dans sa maison


L’hypothèse d’un double suicide ne semble guère faire de doute selon une source proche de l’enquête. Un homme de 72 ans, et son épouse, âgée d’environ 70 ans, ont été retrouvés morts ce vendredi 11 janvier dans leur maison située 991, chemin de Halage à Duclair (Seine-Maritime).


Publié le 11/01/2013 à 22:57 -


La maison où s'est déroulé le drame à Duclair
Ce sont les sapeurs-pompiers qui, alertés peu avant 13 h 30, ont fait les macabres découvertes. Après avoir enfoncé la porte, ils ont découvert un homme recroquevillé et baignant dans son sang au rez-de-chaussée de la demeure et une femme sans vie dans une chambre du premier étage.
Selon nos informations, la septuagénaire ne portait aucune trace de coups ni de blessure, ce qui laisserait supposer qu’elle s’est (ou a été) empoisonnée avec des médicaments ou une autre substance.
 
Dans la peine depuis le décès de leur fils
 
Sur place une lettre a été découverte dans laquelle le couple, qui avait perdu un enfant,  manifestait implicitement sa volonté d’en finir. « Depuis le suicide de leur fils il y a deux ou trois ans, ils ne s’en étaient pas remis », confie un proche.
Yvon Renard et son épouse s’étaient installés il un peu plus de six ans à Duclair, à l’heure de la retraite. « C’étaient des gens sans histoires ». Tous les deux étaient d’anciens mariniers spécialisés dans le transport de granulats par voie fluviale.
 
Suicide d’un commun accord ?
 
Les investigations confiées à la compagnie de gendarmerie d’Yvetot ne font que commencer. Il se pourrait que d’un commun accord, l’homme ait aidé son épouse à mourir avant de mettre fin à ses jours. Toujours est-il, aucune arme à feu n’aurait été retrouvée à proximité des corps.
Autre hypothèse envisagée : la femme aurait frappé mortellement son mari avant de mettre fin à ses jours en absorbant une forte dose de médicaments. Elle aurait laissé ce message, griffonné sur un morceau de papier : « Je veux être enterrée avec mon fils ».
Le procureur de la République adjoint s’est rendu sur place en compagnie du colonel Gesnot, patron du groupement de gendarmerie  de Seine-Maritime. Le service d’identification criminelle est attendu sur la scène de crime afin de procéder aux prélèvements qui permettront de mieux comprendre ce qui s’est passé.