Sotteville-lès-Rouen : sa compagne lui annonce qu'elle le quitte, il la poignarde devant ses enfants


La mère de famille a reçu un coup de couteau à l'abdomen en présence de ses deux enfants. Transportée dans un état grave au CHU de Rouen, ses jours ne sont plus en danger. Son compagnon devait être mis en examen ce soir pour tentative d'homicide par conjoint


Publié le 15/07/2021 à 17:02 -


Les policiers de la Sûreté départementale vont poursuivre leurs investigations sur commission rogatoire d'un juge d'instruction - Illustration
Un homme, père de famille, a été déféré ce jeudi après-midi devant un magistrat du Palais de justice de Rouen (Seine-Maritime). Ce quinquagénaire devait être mis en examen dans la soirée pour "tentative d'homicide volontaire par conjoint". 

Les faits se sont déroulés mardi 13 juillet, vers 15 heures, au domicile d'un couple, rue de Paris à Sotteville-lès-Rouen. Le mis en cause a frappé sa compagne à l'aide d'un couteau, la blessant grièvement au niveau de l'abdomen. Un seul aurait été porté. Les deux enfants de la victime, âgés de 20 et 11 ans, étaient alors présents à ce moment-là dans l'appartement.

« Ses jours ne sont plus en danger »

Alertés, les secours sont arrivés rapidement et ont pris en charge la femme pour la transporter, médicalisée, vers le centre universitaire de Rouen, avec une suspicion de perforation de la rate. Si au départ, le pronostic vital était engagé, ce n'est plus le cas aujourd'hui : « ses jours ne sont plus en danger »,  confirme une source policière. 

L'auteur du coup de couteau a été placé en garde à vue pour tentative d'homicide sur conjoint.

Selon les éléments recueillis par les enquêteurs de la Sûreté départementale, en charge des investigations, l'homme n'aurait pas supporté pas que sa compagne - et mère de sa fille de 11 ans -  lui annonce son intention de le quitter pour partir vivre avec un autre homme. 

Une information judiciaire a été ouverte. Il appartenait ce soir au juge des libertés et de la détention (JLD) de se prononcer pour le placement ou non en détention provisoire du quinquagénaire.