Sotteville-lès-Rouen : pseudo séquestration mais vrai trafic de drogue, un homme interpellé


Le hasard fait parfois bien les choses. Lors d'une intervention à propos d'une pseudo séquestration, à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), les policiers ont mis la main sur 8,4 kg de résine de cannabis et 3 000€ en liquide.


Publié le 13/04/2018 à 17:08 -


8,4 kg de résine de cannabis destinés à la revente ont été saisis dans l'appartement du dealer présumé à Sotteville-lès-Rouen (Illustration)
Plus de 8 kg de résine de cannabis et 3 000€ en billets de banque ont été découverts dans l'appartement d'un habitant de Sotteville-lès-Rouen. Les policiers ont été appelés à intervenir vers 11 heures rue Léon Salva, après avoir été informés par une jeune femme que son amie, âgée de 18 ans, était séquestrée au domicilie de son petit ami.

Les enquêteurs du groupe d'appui judiciaire (GAJ) prennent contact par téléphone avec la jeune femme séquestrée, laquelle confirme que son compagnon est parti en fermant la porte à clé avec elle à l'intérieur. A leur arrivée sur place, les forces de l'ordre fracturent la porte de l'appartement et "libèrent" la jeune femme qui est "en bonne santé".

Il reconnait avoir "dealé" 27 kg de cannabis en deux ans

Lors de l'intervention, l'attention des policiers est cependant attirée par la présence sur une table de résine de cannabis et d'argent liquide. Questionnée, la jeune femme s'empresse de préciser que la drogue et l'argent appartiennent à son petit ami.

La brigade des stupéfiants est saisie et décide d'effectuer une perquisition dans l'appartement. C'est à ce moment-là que,de retour à son domicile,  le mis en cause est interpellé en possession de deux téléphones. Il doit alors s'expliquer sur la présence de 8,4 kg de résine de cannabis et de 3 000€ en petites coupures dans son appartement.

Placé en garde à vue, il reconnait avoir "dealé" 27 kg de résine en deux deux ans avec une centaine de clients.

Il devait être jugé ce vendredi après-midi dans le cadre d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen.

La qualification de séquestration n'a pas été retenue.