Seine-Maritime : l'escroc aux assurances aurait empoché 2 millions d'euros


Soupçonné de multiples escroqueries aux assurances ayant généré 2 millions d’euros de profit, un restaurateur Havrais a été mis en examen et placé en détention provisoire.


Publié le 23/01/2018 à 16:53 -


Les enquêteurs, intrigués par le train de vie du restaurateur, ont passé ses revenus au crible (Illustration © gendarmerie)
C'est au détour d'une enquête menée dans la région Havraise, que les gendarmes de la section de recherches (SR) de Rouen en sont venus à s'intéresser fortuitement (?) à un restaurateur de la ville dont le train de vie les a vite intrigués. Le soupçonnant d'avoir des revenus occultes et frauduleux, les militaires n'ont pas tardé à découvrir le pot aux roses.  

Les investigations concernant ce respectable commerçant au demeurant vont en effet confirmer leurs soupçons. « Utilisant de fausses identités et de faux documents, le quinquagénaire souscrit des contrats d’assurance invalidité auprès de plusieurs mutuelles ou de compagnies d'assurances », relate la gendarmerie.
Il déclarait des sinistres imaginaires aux compagnies d'assurances

On devine la suite : l'homme déclare un grand nombre de sinistres imaginaires, comme de faux accidents ou blessures. A Chaque fois, c'est le jackpot. « Depuis 2004, il a pu ainsi bénéficier de près de deux millions d’euros d’indemnités », estiment les gendarmes.

Tout à une fin. Il y a une semaine, mardi 16 janvier, une escouade de gendarmes déboule chez lui et procède en douceur à  son interpellation et à celle de son épouse. Les perquisitions se révèlent fructueuses : « plusieurs biens immobiliers et mobiliers évalués à un million d’euros ont été saisis ».
Mis en examen et placé en détention provisoire
L'arnaqueur aux assurances a bien évidememnt été placé en garde à vue. Il a été longuement interrogé, avant d'être présenté à un magistrat du parquet qui a ouvert une information judiciaire auprès d'un juge d’instruction. Mis en examen, le juge des libertés et de la détention l'a placé en détention provisoire.

Son épouse est poursuivie pour non justification de ressources.