Seine-Maritime : alerte à la pollution par les particules pour ce vendredi 17 février. Ce qu'il faut savoir



Publié le 16/02/2017 à 17:00 -


La préfecture de Seine-Maritime recommande d'abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes et autoroutes du département (Illustration)

La procédure d’information et de recommandation aux personnes sensibles pour une pollution de l'air par les particules en suspension a été déclenchée par Atmo Normandie pour la journée de ce vendredi 17 février.

Les recommandations

Aux personnes vulnérables et sensibles il est vivement recommandé :

- de limiter les activités physiques et sportives autant en plein air qu’à l’intérieur,
- de respecter son traitement médical et en cas de symptômes ou d’inquiétude,
- de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin.

Il convient et de ne pas aggraver les effets de cette pollution en ajoutant des facteurs irritants : fumée de tabac, utilisation de solvants en espace intérieur, chauffage au bois, déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords aux périodes de pointe.

Afin de contribuer à la réduction des émissions de particules en suspension, la préfecture de Seine-Maritime recommande :

• Aux usagers de la route, de privilégier le recours au covoiturage, de favoriser les déplacements en transports en commun, d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes départementales, les quatre voies et les autoroutes. 

•  Aux particuliers, de limiter les feux de cheminée et de maîtriser la température de chauffage des logements : "1°C de plus, c’est 7% de consommation d’énergie en plus !" 

• Aux entreprises de travaux publics, de mettre en place sur les chantiers des mesures visant à réduire les émissions de poussières; d’éviter d’utiliser de groupes électrogènes sauf raison de sécurité. 

• Aux industriels, de s'assurer du bon état et du bon fonctionnement des installations de combustion et des dispositifs antipollution; de reporter, si possible, les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes inhabituelles; de reporter le démarrage d’unités à l’arrêt à la fin de l’épisode de pollution.

• Aux entreprises et administrations : d'adapter les modalités de travail de leurs agents. Si les moyens le permettent, le recours au télétravail, à l'audio conférence ou à la visioconférence est recommandé.

• Aux agriculteurs : de reporter les opérations qui pourraient être à l'origine d'émissions atmosphériques polluantes.