Rouen : l'ADN et les empreintes du cambrioleur récidiviste étaient fichés par la police


Il a été identifié grâce aux traces ADN relevées sur les lieux de plusieurs vols par effraction à Rouen et Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime). Jugé en comparution immédiate, le cambrioleur écope de 8 mois de prison ferme.


Publié le 20/12/2017 à 12:17 -


Les empreintes du jeune homme étaient répertoriées dans le fichier national des empreintes génétiques de la Police (Illustration © DGPN)
SEINE-MARITIME. Les policiers rouennais enquêtaient sur plusieurs cambriolages commis il y a plusieurs semaines dans des commerces de Rouen et de Mont-Saint-Aignan, dans l'agglomération. 

Les premiers faits remontent à la nuit du 19 au 20 mai dernier. Le bar Le Rallye, rue Albert Dupuis, sur les Hauts de Rouen, est victime d'un vol par effraction. Le ou les cambrioleurs ont brisé la vitre de la porte d'entrée avec une pierre pour s'introduire à l'intérieur. Des bouteilles d'alcool ont été dérobées.

Le même mode opératoire

Le groupe d'enquête criminalistique de la Sûreté départementale procède à des constatations de police technique et scientifique. Ces spécialistes pasent le commerce au peigne fin et finissent par découvrir une trace ADN. Le prélèvement est envoyé au laboratoire de la police avant d'être transmis au fichier national automatisé des empreintes génériques.

La brigade de répression des cambriolages (BRC) est chargée de poursuivre l'enquête. Le mode opératoire utilisé par le ou les cambrioleurs attirent rapidement l'attention des policiers quelques mois plus tard. Ils font en effet un rapprochement avec trois autres cambriolages, commis au cours de la même nuit du 14 au 15 octobre dernier cette fois à Mont-Saint-Aignan. 

Trois commerces - une boucherie, un fleuriste et une boulangerie - ont été fracturées au centre commercial situé place Colbert. Des empreintes génétiques et papillaires ont été retrouvées sur place. La comparaison de ces empreintes avec l'ADN recueilli dans le bar de Rouen permettent d'identifier formellement un individu, connu défavorablement des services de police.

Il reconnaît les quatre cambriolages

Un mandat de recherches est lancé. Le 14 décembre le suspect, âgé de 21 ans et domicilié à Darnétal, est interpellé par le Groupe de sécurité de proximité (GSP) et placé en garde à vue. Lors de son interrogatoire, il reconnait être l'auteur des quatre cambriolages. 

Déféré au palais de justice de Rouen, le magistrat du parquet lui notifie son placement en détention provisoire dans l'attente de son jugement en comparution immédiate. Le tribunal correctionnel lui inflige une peine de 8 mois de prison ferme avec maintien en détention.