Recrudescence de faux vendeurs de calendriers à Bernay, Brionne et Le Neubourg : conseils à suivre


Plusieurs cas ont été signalés à la compagnie de gendarmerie de Bernay depuis le début du mois. Les victimes sont des personnes âgées


Publié le 28/11/2019 à 19:14 -


Illustration @ Infonormandie
Avec l’approche de la fin d’année, les faux vendeurs de calendriers et autres escrocs redoublent d’activité. La compagnie de gendarmerie de Bernay, dans l’Eure, constate ainsi une recrudescence de plaintes de personnes âgées ou vulnérables qui tombent dans le piège de ces usurpateurs.

Les cas les plus significatifs ont été relevés à Bernay, Brionne et le Neubourg, depuis le début du mois. Un profil précis des auteurs a pu être établi grâce à la description fournie par les victimes : il s’agit dans les cas présents de jeunes gens d’une vingtaine d’années (hommes et femmes). Quant au mode opératoire, il est toujours sensiblement le même.

« Il faut les laisser à la porte »

Dernier exemple en date : un jeune couple prétendant vendre des calendriers, sont parvenus à pénétrer dans la demeure d’une personne âgée. Tandis que l’un, beau parleur, tentait de distraire la victime, le second s’est emparé de l’argent que contenait son portefeuille.

Comment faire pour éviter de tomber dans le panneau ? Le capitaine Laurent Hamon rappelle et conseille aux personnes âgées de ne laisser entrer aucun inconnu dans son domicile quel que soit le motif invoqué. « Il faut les laisser à la porte », insiste l’officier de gendarmerie, commandant de la compagnie de Bernay.

« Ne pas hésiter à composer le 17 »

Le centre opérationnel de la gendarmerie gère tous les appels qui arrivent sur le "17" - photo @ gendarmerie 27 / Facebook
Un vendeur de calendrier ou d’autres produits doit être en mesure de décliner une carte professionnelle ou une autorisation de vendre. Dans le cas contraire, il ne faut pas hésiter à composer le « 17 », le numéro d’urgence de la gendarmerie. « Nous sommes là pour ça ».

Dans certains cas observés au Neubourg, Bernay et Brionne, les pseudo-vendeurs n’avaient pas même de calendriers en leur possession : « après avoir encaissé l’argent, ils ont remis une sorte de coupon à la victime en lui disant d’aller chercher le calendrier à la caserne des sapeurs-pompiers ! »