Le matériel de sonorisation a été saisi à titre conservatoire, indique ce soir la préfecture dans un communiqué - Illustration Adobe Stock
Un rassemblement festif illégal, baptisé « Underground Never Die », s’est tenu dans la nuit de samedi à dimanche dans l'enceinte de l’ancien centre aquatique de l’île Lacroix, à Rouen. L’événement s’est déroulé en dépit d’un arrêté du préfet de la Seine-Maritime interdisant temporairement, du vendredi 19 décembre à 15 heures au lundi 22 décembre à 15 heures, l’organisation de tout rassemblement musical non déclaré de type rave party, free party ou teknival sur l’ensemble du département.
Selon la préfecture, les organisateurs « ont pénétré sur le site par effraction ». Plusieurs centaines de participants ont afflué au cours de la nuit, avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour encadrer la situation et prévenir tout trouble à l’ordre public.
Selon la préfecture, les organisateurs « ont pénétré sur le site par effraction ». Plusieurs centaines de participants ont afflué au cours de la nuit, avant que les forces de l’ordre n’interviennent pour encadrer la situation et prévenir tout trouble à l’ordre public.
Un dispositif policier déployé dès la nuit
Dès l'arrivée des premiers festivaliers, dimanche avant 1 heure du matin, la police nationale a mis en place un dispositif de sécurisation, comprenant notamment des contrôles routiers aux abords du site. Les policiers ont également engagé un dialogue avec des participants jouant un rôle de médiateurs, lesquels ont reconnu avoir connaissance de l’arrêté préfectoral et des sanctions encourues.
L’évacuation du site, intervenue en fin de matinée ce dimanche, s’est déroulée sans incident. À l’issue de l’opération, le matériel de sonorisation ainsi que le véhicule servant à son transport ont fait l’objet d’une saisie conservatoire administrative, en application des dispositions du Code de la sécurité intérieure.
L’évacuation du site, intervenue en fin de matinée ce dimanche, s’est déroulée sans incident. À l’issue de l’opération, le matériel de sonorisation ainsi que le véhicule servant à son transport ont fait l’objet d’une saisie conservatoire administrative, en application des dispositions du Code de la sécurité intérieure.
Infractions relevées et matériel saisi
Le bilan communiqué ce dimanche soir par la préfecture fait état de 84 identités relevées dans le cadre de verbalisations pour non-respect de l’arrêté préfectoral. Les contrôles ont également conduit à deux amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants, à une interpellation d’une personne faisant l’objet d’un fichier de recherches, ainsi qu’à deux saisines incidentes pour port d’arme prohibé de catégorie D.
Le matériel saisi comprend notamment deux groupes électrogènes, plusieurs disqueuses, quatre ensembles de jeux de lumière, huit caissons de basses et quatre amplificateurs, inventoriés de manière contradictoire avec deux participants de la rave party.
Enfin, précise la préfecture, trois procédures sont désormais engagées : une procédure administrative concernant la saisie du matériel, une procédure contraventionnelle pour violation de l’arrêté préfectoral et une procédure délictuelle pour dégradations en réunion, sous l’autorité du parquet de Rouen.
Le matériel saisi comprend notamment deux groupes électrogènes, plusieurs disqueuses, quatre ensembles de jeux de lumière, huit caissons de basses et quatre amplificateurs, inventoriés de manière contradictoire avec deux participants de la rave party.
Enfin, précise la préfecture, trois procédures sont désormais engagées : une procédure administrative concernant la saisie du matériel, une procédure contraventionnelle pour violation de l’arrêté préfectoral et une procédure délictuelle pour dégradations en réunion, sous l’autorité du parquet de Rouen.