Depuis le 20 mai, les plongeurs-démineurs de la Marine nationale ont procédé à de nombreuses opérations de déminage en Manche-mer du Nord. En moins de 15 jours, suite à la découverte d’un total de 276 engins historiques, 4 517 kg (équivalent TNT) d’explosifs ont été détruits en mer ou à terre sur la façade maritime de la Manche et de la mer du Nord, annonce la préfecture maritime de Cherbourg.

Les chasseurs de mines Pégase et Sagittaire (basés à Brest) ont procédé à des missions de recherches et de destruction d’engins explosifs au large de la Seine maritime. Ils ont découvert et neutralisé 8 engins historiques.

200 obus détruits sur la côte du Calvados

De leur côté, les Groupes de plongeurs démineurs de la Manche et de l’Atlantique embarqués à bord du Vulcain (basé à Cherbourg) et Styx (basé à Brest) sont intervenus sur des épaves datant de la Seconde guerre mondiale qui contenaient 65 engins historiques.

D’autres interventions ont été menées sur l’estran par le GPD Manche, notamment à Englesqueville-la-Percée (Calvados) où 200 obus ont été détruits récemment mais aussi dans le Pas-de-Calais, à Wimereux et à Wissant suite à la découverte de 3 obus d’artillerie.

870 km d'estran à surveiller

Le traitement des engins historiques est une mission de la Marine nationale. En Manche-mer du Nord, c’est le Groupe des plongeurs démineurs de la Manche, basé à Cherbourg, et des chasseurs de mines, basés à Brest, qui opèrent tout au long de l’année, en mer et sur les 870 km d’estran de la façade maritime.

"Le nombre d'engins neutralisés est fluctuant selon les années et dépend de nombreux facteurs, dont météorologiques", soulignent les autorités maritimes.

"Une fois de plus, ces nombreuses opérations confirment la pérennité de ce long travail d'assainissement et traduit par ailleurs les efforts importants portés sur le déminage. Efforts qui sont renforcés depuis le début de l'année 2015, en accentuant la coopération avec les moyens venus de la façade de l'Atlantique mais aussi internationaux (OTAN notamment)".