Mort suspecte d'une femme de 57 ans à Gisors : un homme mis en examen et écroué


Un homme d'une vingtaine d'années a été mis en examen. Il est soupçonné d'être à l'origine de la mort d'une femme dont le corps avait été découvert début février dernier, dans son appartement à Gisors (Eure).


Publié le 01/04/2016 à 08:27 -


Les constatations de police technique et scientifique sur la scène de crime a permis aux gendarmes de découvrir des indices et traces déterminantes pour l'enquête (Illustration)
Les faits.  Vendredi 5 février dernier, le corps sans vie d'une femme âgée de 57 ans est découvert dans son appartement, à Gisors, dans l'Eure, par les sapeurs pompiers. L'alerte a été donnée par les membres de la famille de la quinquagénaire, ceux-ci n'ayant plus de nouvelles depuis plusieurs jours.

La victime vivait seule, dans son appartement situé au dernier étage d'un immeuble sans histoire.

Une mort suspecte

Les premières constatations des gendarmes de la communauté de brigades de Gisors, de la brigade de recherches des Andelys et des techniciens en identification criminelle du Groupement de gendarmerie de l'Eure conduisent le procureur de la République d'Évreux à ouvrir une enquête pour recherche des causes de la mort. La direction d'enquête est confiée à la Section de recherches de Rouen, en co-saisine avec le Groupement de gendarmerie de l'Eure.

L'autopsie et les premiers indices recueillis par les enquêteurs "laissent alors à penser que le décès pourrait être consécutif à l'intervention d'une ou plusieurs tierces personnes".

Un proche de la victime mis en examen

La conjonction de l'ensemble de ces éléments amène le parquet à solliciter l'ouverture d'une information judiciaire auprès du cabinet d'un juge d'instruction d'Évreux. Un groupe d'enquête composé de 20 enquêteurs est alors constitué.
Après plusieurs semaines d'investigations, les enquêteurs s'orientent sur un suspect, un homme âgé d'une vingtaine d'années, "proche de l'environnement de la victime.", indique la gendarmerie.

Le jeune homme est interpellé le 23 mars dernier à son domicile puis placé en garde à vue durant 48 heures. Déféré au palais de justice, après avoir été longuement entendu sur les circonstances, il se voit notifier sa mise en examen pour meurtre par le juge d'instruction le 25 mars. Il a été placé en détention provisoire.