Meurtre des jardins de l’hôtel de ville de Rouen : l’adolescent de 17 ans mis en examen et écroué


Son ADN a été retrouvé sur la scène de crime. Le jeune homme a été mis en examen pour « homicide volontaire aggravé ».


Publié le 14/09/2019 à 10:21 -


Une empreinte génétique de l’adolescent a été retrouvée sur la scène de crime par les techniciens de la police technique et scientifique - Illustration @ DGPN
L’adolescent de 17 ans, soupçonné d’être impliqué dans la mort d'un homme retrouvé la tête fracassée dans les jardins de l’hôtel de ville de Rouen, a été mis en examen pour « homicide volontaire aggravé ».

D'autres infractions délictuelles ont été retenues, cet homicide étant "concomitant ou lié à un crime ou à un autre délit", a indiqué le parquet de Rouen, précisant avoir ouvert une information judiciaire.

Le meurtrier présumé a été écroué à l’issue de sa présentation devant le juge des libertés et de la détention (JLD) vendredi soir.

Une trace ADN relevée sur la scène de crime

Le jeune homme, de nationalité Ivoirienne, connu des services de police pour des faits de violences, avait été interpellé à Darnétal, près de Rouen, jeudi matin vers 6 heures.

Une « perquisition domiciliaire » avait été effectuée dans la foulée, les enquêteurs étant à la recherche d'effets vestimentaires et autres éléments pouvant permettre éventuellement de le confondre.

Une trace ADN, correspondant à l’empreinte génétique de l’adolescent, avait été relevée sur la scène de crime par la police technique et scientifique.

La victime : « un homme rangé »

Le corps de la victime, d’une quarantaine d’années, avait été découvert mardi matin vers 7h30 par un employé communal, dans les jardins de l'Hôtel de ville, près d'une aire de jeux. Il était entièrement nu et avait la tête ensanglantée, méconnaissable, tant les coups qu'il a reçus ont été violents.

Le quadragénaire, identifié le lendemain, était inconnu des services de police et de la justice. C'était un homme qui menait une vie rangée, qui travaillait et n'avait jamais fait parler de lui, assure une source judiciaire.

Deux autres individus seraient recherchés par la police judiciaire dans le cadre de la commission rogatoire délivrée par le juge d’instruction, en charge du dossier.