Les forces de sécurité ont mis fin à la mutinerie à la prison de Valence (Drôme)



Publié le 27/11/2016 à 17:06 -


Les Équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) ont pris le contrôle de la situation et ont mis fin à la mutinerie en 45 minutes (illustration©Youtube)
Le calme est revenu en milieu d'après-midi à la prison de Valence dans la Drôme où une mutinerie a éclaté ce dimanche peu avant midi. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (Eris) ont mis fin au "mouvement collectif" du quartier Maison centrale (QMC) du centre pénitentiaire de Valence, annonce le ministère de la Justice. Ce quartier accueille 40 détenus et avait déjà connu un mouvement similaire le 25 septembre dernier.

Retranchés au troisième étage

Les incidents ont débuté peu avant midi, lorsque des détenus du troisième étage ont menacé un personnel de surveillance avec une arme blanche avant de s’emparer de ses clefs et de s’enfermer à l’étage.

"Il n’y a pas eu de prise d’otages, l’ensemble des personnels de surveillance ayant pu quitter l’étage concerné. Le personnel de surveillance a été admis à l’hôpital", assure le garde des Sceaux dans un communiqué.

Des départs d’incendie ont été constatés dans des cellules puis éteints par les détenus. Le mouvement s’est étendu à l’ensemble des 3 étages.

De gros dégâts matériels

Une cellule de crise a immédiatement été ouverte au sein de la direction de l’administration pénitentiaire. Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) ont été dépêchées sur place, tout comme les pompiers et les forces de sécurité intérieure qui ont sécurisé le bâtiment.

"Les équipes régionales d'intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenues à partir de 14h30. Elles ont, en moins de 45 minutes, repris le contrôle des trois étages et récupéré le trousseau de clefs", détaille le ministère de la Justice. Le ministre a, pour sa part, salué particulièrement "l’action des ERIS, leur grand professionnalisme".

Des dégâts matériels ont été provoqués au cours de l’incident.

Jean-Jacques Urvoas a condamné ce soir "fermement ce mouvement violent initié par quelques personnes détenues". Il a réaffirmé son total engagement pour le renforcement de la sécurité dans les établissements pénitentiaires, "conformément aux mesures prises depuis 2013, aux efforts budgétaires prévus pour l’année 2017 (57,8 millions euros) et au plan pour la sécurité pénitentiaire présenté le 25 octobre dernier".