Les auteurs de seize vols par effraction arrêtés à Vernon



Publié le 04/12/2012 à 00:30 -


Le mode opératoire des cambrioleurs était toujours le même

Depuis le début du mois de novembre, le nombre des vols par effraction explosait littéralement dans l'agglomération de Vernon (Eure). Une situation qui inquiétait les services de police de la ville, qui ont alors déployé les grands moyens pour tenter d'endiguer le phénomène.
Ainsi, en analysant chacun de ces cambriolages les enquêteurs de la brigade de surveillance urbaine (BSU) se sont rapidement aperçus que le mode opératoire était quasiment le même à chaque fois, le créneau horaire également (après-midi et début de soirée) et que les voleurs ne s'intéressaient qu'aux bijoux pour l'essentiel.


Interpellés en flagrant délit


A partir de là, un vaste travail d'enquête était effectué auprès du voisinage des victimes. Le moindre détail, le moindre indice recueilli avait son importance. Des surveillances étaient mises en place dans les secteurs à "risques" de la ville. Ce travail, notamment de sensibilisation, a porté ses fruits.
Le 28 novembre, en effet, les services de police sont alertés par un habitant de la rue des Blanchères à Vernon. Il indique que des cambrioleurs se trouvent dans la maison d'un voisin.
De fait, à l'arrivée des policiers un homme est interpellé dans les lieux. La porte-fenêtre du pavillon a été fracturé. Ses deux complices ont eu le temps de prendre la poudre d'escampette et de se dissimuler sur le toit d'une propriété située un peu plus loin. Sur l'un d'eux, les enquêteurs découvrent des bijoux provenant d'un vol par effraction. Les investigations permettront ensuite d'établir qu'ils sont les auteurs d'au moins seize des vols par effraction constatés depuis le début novembre.


Placés en détention provisoire


Les trois cambrioleurs présumés, âgés de 25, 24 et 18 ans et de nationalité Croate, ont été placés en garde à vue, puis déférés devant un magistrat du parquet d'Evreux, après avoir fait l'objet d'une procédure pour vols par effraction. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt d'Evreux en attendant leur jugement le 20 janvier prochain devant le tribunal correctionnel.


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