Le Petit-Quevilly : une jeune femme retrouvée morte sur son canapé alors qu’elle gardait deux enfants


Seine-Maritime.


Publié le 02/10/2017 à 15:26 -


Une enquête a été ouverte après la mort d’une jeune femme dans des circonstances ignorées. Dans l’appartement de la victime, les secours ont découvert deux enfants en bas âge, une fillette de 2 ans et demi et un nourrisson de 6 à 8 mois.

Les deux enfants en bas-âge ont été conduits aux urgences pédiatriques du CHU de Rouen pour examen (illustration)
Hier, dimanche 1er octobre, vers 14h30, les sapeurs-pompiers reçoivent un appel d’une mère de famille qui déclare être inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa fille âgée de 27 ans qui ne répond pas au téléphone.

Les secours se rendent au domicile de la jeune femme, qui habite au 4ème étage d’un immeuble avenue Jean-Jaurès au Petit-Quevilly. Ils tentent de prendre contact avec elle, mais personne ne répond.

Découverte morte sur son canapé

Les pompiers décident alors de descendre en rappel avec une corde depuis l’étage supérieur. Arrivé à hauteur du 4ème étage, un sapeur-pompier constate à travers la fenêtre la présence dans l’appartement d’une petite fille d’environ 2 ans. Il brise alors une vitre et parvient à s’introduire à l’intérieur. Il découvre a ce moment-là une femme qui semble inconsciente sur le canapé-lit. Après vérification, il s’avère que celle-ci est décédée. Un nourrisson de 6 à 8 mois est également découvert.

Selon les premiers éléments recueillis par la police, la jeune femme avait accepté de garder les deux enfants d’un couple d’amis pour le week-end.

En bonne santé, la fillette de 2 ans et demi et le nourrisson ont été transportés aux urgences pédiatriques du CHU de Rouen pour examen.

Pas de traces suspectes sur le corps

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes de la mort de cette femme. D’après nos informations, le corps de la victime ne portait pas de traces suspectes de coups ou de blessures.

Les investigations et l’autopsie qui sera pratiquée à l’institut médico-légal de Rouen devrait permettre de préciser s’il s’agit d’une mort naturelle ou d’un suicide.