Le Havre : le gérant d'un bar et son épouse dévalisés chez eux en pleine nuit



Publié le 08/03/2016 à 12:14 -


Les investigations réalisées sur les lieux du braquage par les hommes de la police technique et scientifique pourraient permettre aux enquêteurs de remonter une piste (Illustration)
Les trois malfaiteurs qui ont attaqué chez lui, cette nuit, le gérant d'un bar du Havre (Seine-Maritime) savaient ce qu'ils venaient chercher. Sous la menace de leurs armes, ils ont en effet contraint le commerçant à ouvrir son coffre-fort. Il n'y a pas eu de violence physique mais les victimes sont fortement choquées.

Il est autour de 4 heures ce mardi matin. Un couple de commerçants (lui est âgé de 58 ans, elle de 60 ans) qui tient un bar au Havre est brusquement réveillé en sursaut. La porte de leur domicile, rue du Bon Air, un quartier excentré de la ville, vient d'être fracturée. Selon les déclarations des victimes, deux individus encagoulés, gantés et armés, l'un d'une carabine l'autre d'un pistolet, font irruption immédiatement dans leur chambre alors qu'ils dorment à l'étage. Le troisième fait le guet près de la porte d'entrée au rez-de-chaussée du pavillon. Les malfaiteurs n'y vont pas quatre chemins : ils réclament de l'argent, et vite. 

Ils se font ouvrir le coffre-fort
et neutralisent les téléphones


Le gérant est sommé de les conduire dans une pièce du rez-de-chaussée où se trouve le coffre-fort . Et là, sous la menace des armes, il n'a d'autre choix que d'ouvrir celui-ci sans discuter. Les individus s'emparent de l'argent. Mais avant de quitter les lieux, ils s'attardent à fouiller la maison, puis prennent soin de neutraliser les téléphones portables des victimes et d'emmener le téléphone fixe afin de les empêcher d'alerter la police.

Le trio prend ensuite la fuite dans une direction ignorée.

L'enquête d'abord confiée au quart judiciaire, devait être reprise ce mardi matin par la Sûreté urbaine du commissariat du Havre. Les policiers attendent beaucoup des auditions des victimes, pour établir les circonstances exactes de cette agression à domicile, et des résultats des constatations de police technique et scientifique.

Le montant du préjudice n'a pas été révélé.