Insultes, menaces, projectiles... les forces de l'ordre ripostent et tirent au Val Fourré à Mantes-la-Jolie



Publié le 10/11/2014 à 10:01 -


Le conducteur de la 207 a été pris en chasse par la BAC après avoir grillé un feu rouge et refusé de s'arrêter (Illustration @DGPN)
Les policiers ont dû faire usage de leurs armes samedi soir pour disperser un groupe d'individus qui voulaient en découdre dans le quartier du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie (Yvelines). 

A l'origine, un "refus d'obtempérer" à un contrôle de police quai des Cordeliers. Il est autour de 22 h 30. Le conducteur d'une Peugeot 207 qui a grillé un feu rouge est invité à s'arrêter par un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC). L'automobiliste continue sa route en direction du Val Fourré. Il est pris en chasse par la voiture de police qui actionne girophare et deux tons.

Il percute le véhicule de police

Au cours de la course-poursuite, et alors qu'elle traverse la rue Fragonard, la patrouille de police est la cible de jets de projectiles. Un équipage de la brigade canine arrive en renfort et aperçoit la Peugeot 207 qui tourne devant lui et percute (volontairement ?) l'avant de la voiture de police. Dans le choc, un gardien de la paix est blessé (douleurs cervicales). Le fuyard, un Mantais de 23 ans, s'enfuit à pied. Il est toutefois rattrapé, interpellé et placé en garde à vue pour refus d'obtempérer.

Lanceur de grenades et flash-ball

Mais les policiers ne sont pas au bout de leurs peines. Alors  qu'ils attendent l'arrivée du garagiste chargé d'enlever les deux vé&hicules accidentés, ils sont pris à partie par un groupe d'individus qui se sont rassemblés à proximité. Insultes, menaces, jets de projectiles... Les forces de l'ordre doivent alors faire usage de leurs armes non létales, dont un lanceur de grenades à 28 reprises et un flash-ball, pour éviter l'encerclement. Malgré des tirs nourris, aucun blessé n'a été déploré, selon une source proche de l'enquête.

Tout est ensuite rentré dans l'ordre 

Le policier blessé dans l'accident s'est vu prescrire 10 jours d’incapacité temporaire de travail.